C'est une étude qui vient d'être publiée dans la revue Nature Géoscience qui nous plonge au cœur des conduits magmatiques, pour aller chercher les détails qui font avancer la compréhension de mécanismes complexes qui se déroulent lors de l'éruption de magmas visqueux.
L'étude de ce type de magma est essentielle en terme de prévention car ce sont eux qui génèrent les aléas (phénomènes) volcaniques les plus violents. Et par conséquent, le plus de risques pour les éventuelles populations proches.
Tenter de percer les mystères des mécanismes qui se mettent en place avant et pendant une activité éruptive à magma visqueux est donc un enjeu majeur pour la surveillance et, in fine, pour la protection des populations.
Pour commencer ce post, comparons la musique et la sismicité. Toutes deux ont un point commun fondamental: elles sont constituées d'ondes. Qu'elles soient musicales ou sismiques, ces dernières contiennent dans leur "structure", leurs caractéristiques (telles que fréquence, amplitude etc.) des informations sur la source qui les produits.
Faisons une analogie: on peut assez facilement faire la distinction entre le son d'un instrument à corde et celui d'un instrument à percussion, en raison des caractéristiques des ondes sonores qu'ils produisent. Mais c'est aussi parce qu'on nous avons vu ces instruments produire les sons que nous pouvons faire cette distinction sans trop de problèmes. C'est ce point qui est fondamentalement différent avec les ondes sismiques.
Car sur les volcans on enregistre des ondes mais leur(s) source(s), le ou les instrument(s) qui les génèrent en quelque sorte, est souterraine donc invisible. Les spécialistes tentent donc de les identifier