L'activité sur ce volcan garde les même caractéristiques globales depuis plusieurs mois. L'éruption est alimentée par l'extrusion lente d'une lave hypervisqueuse qui, sortant déjà solide du sommet, produit une aiguille de lave. Cette dernière est en mauvais état du fait d’effondrements récents. Elle se présente en particulier fendue en deux parties dont l'une semble incroyablement fine.
L'aiguille de lave sommitale est toujours là. Image : KVERT |
Sa présence pour autant ne semble pas gêner le dégazage car il n'y a aucune activité explosive associée à sa présence.
Par "activité explosive" j’entends la formation de panaches verticaux, produits par une trop forte pression dans la cheminée, non pas ceux libérés lors de la progression d'écoulements pyroclastiques, panaches dits "copyroclastiques".
Ces derniers, à contrario, restent sur le Kizimen assez fréquents, alimentés par l'instabilité de l'aiguille. La petite nouveauté les concernant c'est qu'ils se produisent à nouveau dans le couloir sud-est, qui n'avait plus été affecté depuis des mois.
En effet, tout au long de cette année on a vu les écoulements pyroclastiques affecter successivement tous les couloirs de la moitié est du stratovolcan, depuis le sud-est jusqu'au nord-est (celui qui fait presque face à la webcam).
Ecoulement pyroclastique dans le couloir sud-est ce matin. Image : KVERT |
En raison de cette activité éruptive constante, quoique relativement stable pour le moment, le KVERT maintient un niveau d'alerte aviation à l'orange.
MàJ
La nuit est tombée sur le Kizimen et permet de voir ce que les nuages qui ont occupé le sommet pendant la journée ont masqué: les avalanches de blocs et, probablement, quelques écoulements pyroclastiques, se produisent aussi dans le couloir nord-est. Deux couloirs sont donc affectés actuellement par l'instabilité de l'aiguille sommitale. Ils se trouvent en réalité de chaque côté de la coulée visqueuse qui s'était mise en place entre fin 2010 et mi-2012.
MàJ
La nuit est tombée sur le Kizimen et permet de voir ce que les nuages qui ont occupé le sommet pendant la journée ont masqué: les avalanches de blocs et, probablement, quelques écoulements pyroclastiques, se produisent aussi dans le couloir nord-est. Deux couloirs sont donc affectés actuellement par l'instabilité de l'aiguille sommitale. Ils se trouvent en réalité de chaque côté de la coulée visqueuse qui s'était mise en place entre fin 2010 et mi-2012.
Débris incandescents d'une avalanche de blocs issus de l'effritement de l'aiguille. Image : KVERT |
Source : KVERT
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