24 décembre 2018

Une fin 2018 incroyable: éruption fissurale sur le volcan Etna!

Bon! Il va falloir faire avec le fait que, cette année, le repas de famille ne sera pas tranquille cette fin d'année, l'actualité éruptive étant plus chargée et plus surprenante que prévu, et malheureusement pas toujours pour de bonnes raisons (voir Krakatau, évidemment).
Bon, tout d'abord une précision à propos du vocabulaire ou des expressions de ce que allez lire dans les médias. Par exemple, sur France Info (et j'aime beaucoup France Info, je précise, dont je suis un auditeur attentif et quotidien) on peut relever dès les premières phrases une erreur importante concernant la description de la situation: "Le célèbre volcan Etna est soudainement entré en éruption, lundi 24 décembre".
Non l'éruption n'est pas soudaine puisqu'il s'agit du paroxysme (le moment le plus intense) d'une éruption qui a débuté il y a un mois (le 21 octobre si je ne m'abuse, peut-être même avant)
Éventuellement c'est le passage entre "activité éruptive de faible ampleur/tranquille" et "phase paroxysmale" qui a été rapide, mais pas le départ de l'éruption. Volcanologiquement ça change tout car on peut alors supposer qu'au cours des 2 mois précédent, il s'est passé un certain nombre de phénomènes, qui ont conduit au paroxysme.
Journalistiquement parlant, dire "soudainement" en parlant de l'éruption c'est donner l'illusion que tout a été brusque, imprévisible (écriture inutilement anxiogène), alors qu'en fait la situation a évolué lentement, progressivement, (ce qui est moins inutilement anxiogène) et qu'elle a évolué en peu de temps en paroxysme, ce qui est loin et même très très loin d'être la première fois sur l'Etna, on ne compte plus les situations récentes similaires!

Rapide mise en contexte

Pour mémoire l'année 2018 a été marquée par une reprise progressive de l'activité volcanique sur le géant Sicilien avec des phases de débourrage fin mai, suivi courant août d'une longue phase éruptive discrète, aboutissant tout de même fin août à la mise en place de coulées de lave. Suite à cela la situation était revenue à un calme relatif courant septembre mais une activité éruptive explosive (dynamisme strombolien en l’occurrence), faible, était revenue à partir du 21 octobre 2018 sur l'évent "U Puttusiddu" sur le haut versant est du Nouveau Cône Sud-Est.
L'activité éruptive se produisait aussi dans d'autres cratères ouverts au sommet mais c'est sur "U Puttusiddu" qu'elle a évolué de la manière la plus flagrante avec la mise en place et le maintient jusqu'au paroxysme d'une effusion (coulée de lave) à partir du 20 novembre. Effusion régulièrement documentée en images par le volcanologue Boris Behncke, dont le contrat en CDD à l'INGV a été transformé il y a quelques jours seulement en CDI.

Coulée de lave (effusion) au niveau d'"U Puttusiddu", au soir du 21 décembre. Image: Boris Behncke

Le paroxysme

Je ne vous cache pas que les détails vont être compliqués à donner car il manque, depuis maintenant longtemps, des webcams importantes car situées à des endroits stratégiques et qui, surtout, permettaient d'avoir plusieurs points de vue à un moment donné.
Mais bon, voilà ce que je peux en dire.
Tout d'abord il s'agit d'un événement éruptive important pour deux raisons:
-  l'intensité de l'éruption a été importante
- le paroxysme ne s'est pas déroulé qu'au sommet, ce qui n'était pas arrivé depuis un bon moment, mais aussi le long d'une fracturation important sur le haut versant sud-est, les fractures s'ouvrant jusque dans al paroi de la Valle del Bove.

Pour les volcanologues l'activité éruptive sur l'Etna peut se découper en trois familles:
- les éruptions sommitales: le ou les points de sortie du magma sont au niveau de l'un ou plusieurs des cratères sommitaux.
- les éruptions latérales: le magma sort au niveau des cratères sommitaux et/ou une zone située à proximité
- les éruptions excentriques: le point de sortie du magma est détaché clairement de la zone sommitale.

Les trois grands groupes d'éruptions sur l'Etna. Image: Neri et al, 2003


Éruptions sommitales et latérales sont en fait alimentée par le même conduit. Les éruptions excentriques sont alimentées par un conduit nouveau, détaché du conduit principal, et qui peut être branché sur un réservoir superficiel différent. Ainsi lors de l'éruption de 2002-2003, il y a en fait eu deux éruptions distinctes en partie simultanées: une première phase sommitale-latérale sur le versant nord-est qui a libéré le magma qui était dans le conduit principal. Puis une seconde phase, débutée alors que la première n'était pas terminée, excentrique sur le versant sud-est, et dont le magma était différent (réservoir différent) de celui au nord-est.

Tout ça pour dire que le paroxysme d'aujourd'hui peut-être décrit comme latéral, car non seulement il a eu lieu au niveau des évents sommitaux mais aussi le long d'une fracture connectée au même conduit que ces évents: c'est le conduit principal qui l'a alimenté.

Pour la suite je ne peux vous décrire que ce que j'ai pu constater grâce aux webcams fonctionnelles, je n'ai pas d'informations précises sur la sismicité et la déformation qui a précédé le paroxysme.

La journée avait débuté sans rien de particulier (NDLR par rapport aux jours précédents): l'activité éruptive mixte (explosion-effusion) était toujours présente sur "U Puttusiddu". Quand on regarde les images de la webcam située à Giarre par exemple il semble qu'entre le moment où le jour se lève et environ 08h30 (TU) le dégazage au sommet augmente de manière sensible, notamment au niveau du Cône Nord-Est (activité éruptive dans ce cratère à ce moment là?). Puis, à partir de 09h57 (TU) de faibles émissions de cendres font leur apparition, peut-être depuis la Bocca Nuova. 

C'est à partir de 10h50 (TU) toutefois que les choses se précisent avec des émissions de cendres un peu plus fournies depuis la zone du Cône Sud-Est  - Bocca Nuova. Pendant que l'activité monte visiblement en puissance sur ce secteur (et majoritaire dans la Bocca Nuova à ce qu'il semble), l'activité explosive augmente aussi clairement dans le Cône Nord-Est où l'on peut voir de très hautes températures, compatibles avec des projections, après 11h00 TU
Peu avant le départ du paroxysme l'activité s'intensifie dans plusieurs cratère sommitaux, dont le Nord-Est. Image: INGV

A partir de 11h15 TU la phase paroxysmale à proprement parlé débute avec une hausse très rapide de l'intensité de l'activité éruptive et une augmentation drastique des émissions de cendres, qui commencent à former un panache de cendres très imposant. Il est emporté vers le sud-est par le vent et va se disperser au-dessus de la Mer Ionienne.

Le panache de cendres (mais pas que), peu après le départ de la phase paroxysmale. Image: MODIS/NASA


Les événements se bousculent alors. A peu près au même moment que l'image thermique de l'INGV plus haut, prise depuis le versant ouest, une autre webcam thermique située sur le versant sud capte le démarrage d'une intense activité explosive sur le haut versant sud-est à la limite du rempart de la Valle del Bove: c'est le départ de la phase latérale de l'éruption et de l'ouverture de fractures hors de la zone sommitale.

Départ de l'activité éruptive sur la fracturation latérale. Image: INGV


Cette zone de fracturation importante va se développer sur plus de 1000 m de long avec une activité éruptive qui semble débuter de la partie amont puis se développer vers la partie aval. Elle s'est mise en place non loin des cônes de 2002, comme le montre cette magnifique image aérienne prise par Jospeh Nasi et relayée par Etnalive.

La fracture éruptive vue du ciel, au-dessus des cônes de 2002 au premier plan. Image: Joseph Nasi

J'ai tenté une localisation approximative (la longueur aussi l'est) sur une image Google Map, histoire de savoir de quel endroit on parle.


A gauche le sommet de l'Etna avecses cratères prioncipaux, au centre et à droite la vaste dépression de la Valle del Bove. La fracture éruptive (position et dimensions approximatives) est localisée en rouge. Image: Google Map



Sur la vidéo ci-dessous, capture d'un flux produit par une webcam, on peut voir l'ouverture de la partie aval de la fracture, dans la paroi de la Valle del Bove. Regardez attentivement juste sous le panache de cendres à 2'48": vous voyez cette petite volute de gaz blanc-bleu qui apparaît puis ne cesse de s'intensifier? C'est un évent qui s'active sur la fracture en train de s'ouvrir. Plus spectaculaire encore: regardez bien à 4'19" de la vidéo: pof! Un petit panache de cendres se met brusquement à sortir du sol: un nouvel évent sur la fracturation!




De cette fracture une partie du magma est pulvérisé en cendres (qui alimentent le panache) par les gaz sous pression qui s'échappent.  Mais un volume important de ce magma sort aussi sous la forme de coulée de lave qui descendent la paroi de la Valle del Bove jusqu'au fond. Cette effusion semble débuter assez tôt dans l'activité de la fissure.

La coulée de lave produite au niveau de la fracturation latérale. Image: INGV
Il semble aussi que la zone sommitale ait pas mal travaillé lors de cette phase intense. C'est à confirmer mais certains images thermiques suggèrent qu'un évent actif s'est ouvert au pied de la Bocca Nuova-Voragine côté est. On le voit fonctionner entre 11h45 TU et 12h15 TU à peu près mais les grandes quantités de gaz et cendres produits a niveau de la Bocca Nuova et du Cône Nord-Est ont vraisemblablement masqué une partie de son activité. La présence de cet évent pourrait signifier qu'une autre zone de fracturation, moins étendue, s'est ouverte sur ce secteur mais je n'ai pas d'argument solide pour aller plus loin: c'est juste une possibilité à ce stade.

L'évent actif au pied de la Bocca Nuova-Voragine, peut-être le fruit d'une fracturation. Image: INGV 




Le paroxysme n'a pas duré très longtemps puisque l'activité a commencé à décroître rapidement à partir de 12h30 TU à peu près. Vingts minutes plus tard le sommet était calme et dominé par du dégazage abondant, parfois entrecoupé de petites émissions de cendres. Par contre l'effusion, dont la source est un évent de la fracture sud-est situé dansa la paroi de la Valle del Bove, a continué de produire un champ de lave qui s'accumule au fond de la vallée, jusqu'à la nuit,  et continue encore au moment où ce post est publié (plus de 20h00 TU).


L'effusion dans la paroi de la Valle del Bove est bien visible depuis Giarre. Image: Protection Civile de Giarre


Il y a un lien avec le glissement du versant est de l'Etna, qui fut abordé dans un post précédent il n'y a pas si longtemps, et le fait que les éruptions ne se déroulent pas toujours au sommet, mais parfois le long de fractures situées plus ou moins loin du sommet. Le lent mouvement latéral tire sur l'Etna qui se retrouve fragilisé. Même si les fractures ne se voient pas, les zones fragilisées par l'étirement peuvent se rompre plus facilement (préférentiellement dans le jargon) sous la pression permanente de la colonne de magma, qui provient du réservoir principal. Le magma sous pression peut ainsi s'ouvrir, parfois, des voies latérale dans les zones les plus affaiblies, comme aujourd'hui.

Je vais clore ce post par une question ouverte: le paroxysme d'aujourd'hui a-t-il un lien (direct ou non) avec les crises sismiques qui ont été enregistrées plus tôt dans l'année, en août  (cf commentaire d'Andre Lespes, lecteur du blog et je l'en remercie), dans le post du 23 août, et le 20 novembre sous le versant ouest (épicentres entre 15 et 27 km). Je n'ai aucune idée préconçue à ce sujet: esprit totalement ouvert sur la réalité d'un lien ou d'un non lien! Mais la question me semble intéressante.

Sources: INGV; MODIS/NASA; Etnalive; Protection Civile de Giarre; Neri et al, 2011: "Structural analysis of the eruptive fissures at Mount Etna (Italy)"

13 commentaires:

  1. Bonjour je ne comprend pas grand chose aux volcans cependant je trouve ça spectaculaire! Le volcan en Indonésie a provoqué un tsunami qui a fait malheureusement des centaines de morts et des milliers de blessés! Es ce que le volcan de Sicile pourrait un jour prochain ou plus lointain provoquait un grave tsunami sur toutes les côtes méditerranéennes!?

    RépondreSupprimer
  2. Bonsoir CV,
    Effectivement sela fait plusieurs semaines que l'on remarque des coulées de lave sur la webcam de l'association LAVE lien ci dessous
    Je vous en avais fait part par mail dernièrement
    http://www.lave-volcans.eu/webcams_etna.php?numero=2
    C'est surtout visible la nuit est aujourd'hui c'est très spectaculaire
    Joyeux Noël

    RépondreSupprimer
  3. Bonjour,

    Les médias non spécialisés sont dans l'instantané c'est leur fonds de commerce. Heureusement avec Internet et les spécialistes et passionnés on peut vraiment apprendre. Merci à vous.


    Vanuatu, Sicile et Krakatoa c'est spectaculaire mais parfois dramatique.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonsoir. Et bien je ne peux que vous remercier chaleureusement de votre compliment.
      Joyeuses fêtes de fin d'année, en n'oubliant pas celles et ceux pour qui ce n'est sûrement pas la joie.
      CV

      Supprimer
  4. Concernant le début de l'éruption de l'Etna, nous somms monté début Mai sur les cratères sommitaux. Les guides de la compagnie Sud de l'Etna indiquaient qu'après plusieurs mois de calme plat sans activité (simple émanations de vapeur d'eau), des petits panaches de cendres gris plus denses étaient visibles, ainsi qu'une activite "sonore" plus marquée qu'au cours de la période ecoulée, ce que nous avons pu constater lors de notre ascension (petites "explosions" dans le fond du cratere Voragine il me semble). D'un point de vue sismologique, dans les semaines précédentes, il y a eu pas mal de nuées de petits séismes. Il est difficile de dire si tout est complètement lié, mais la remise en "pression" d'un tel édifice est semble t il relativement long et progressif, et s'amorce effectivement bien avant les premiers signes eruptifs "mediatiques". Bonne continuation à CV.

    RépondreSupprimer
  5. Bonjour CV,
    Alors qu'il y a une éruption importante sur l'Etna actuellement, le Stromboli donne des signes d'agitation également tout du moins plus qu'habituellement
    Suivant certains journaux cela est en rapport, quant est il exactement
    Vos explications sont toujours intéressantes et bien détaillées

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour FB88. En effet vous et d'autres lecteurs m'ont indiqué ce pic d'activité au Stromboli, confirmé par les données géophysiques. Un lien avec l'Etna? Non: les deux ont une origine géologiques différente, et ce n'est pas le premier pic de l'année au Stromboli. Si des personnes font le lien, c'est plus par réflexe. Pour Stromboli, il vaut mieux garder un oeil: pendant les pics il peut parfois y avoir des coulées.
      Bonne journée :)
      CV

      Supprimer
    2. Bonjour CV,

      Je resterais modéré concernant l'origine géologique entre Stromboli (subduction) et l'Etna, car même si un lien paraît peu probable, il faut rappeler que certains chercheurs pensent le contraire, notamment car le volcanisme de l'Etna fait débat.
      Par contre oui, bien sûr, leurs activités superficielles sont bel et bien indépendantes...

      Supprimer
    3. Salut Ludovic. J'avoue ne pas vraiment saisir mais dis-moi si je me trompe: tu souhaite préciser qu'Etna serait le résultat de la même subduction que Stromboli? Ce que certains chercheurs (Schiano et Clocchati récemment par exemple) suggèrent sur la base de la géochimie (plus précisément les Terres Rares, outils puissant)c'est que le magmatisme qui construit l'Etna passe progressivement d'une source purement mantellique locale, sorte de "point chaud" (mais très particulier et pas du tout équivalent à celui qui forme la Fournaise ou Kilauea) et une progressive "pollution" de cette source par la subduction qui, loin au nord, forme aussi Stromboli. Subduction qui participerait, selon l'analyse des inclusions dans les olivines prélevées dans divers basaltes sur 500 000 ans, à la production d'une partie du magma, depuis déjà quelques milliers d'années au moins. En somme le magma qui est produit actuellemetn serait le mélange de magmas différentes produits par le "point chaud" et par la subduction. L'analyse de la composition en Terres Rares dans les inclusions d'Olivines récoltées dans la lave du Monte Malletto (environ 7000 an BP) a des similarités avec d'autres compositions en Terres Rares de lave récoltées à Vulcano (zone de subduction).
      La ressemblance des diagrammes en Terres Rare est l'argument clé de ce rapprochement, mais les chercheurs considèrent que les teneurs en HG2O et composés soufrés sont aussi plus proches de ce qu'on observe dans les magmas de subduction que dans les "points chauds". Est-ce intéressant: très, carrément même! Est-ce suffisant? Non, mais la voie mérite d'être explorée en effet.
      Reste que, pour l'heure, il n'y a pas (à ma connaissance) de trace d'une sismicité comparable à celle du subduction sous l'Etna et que la géochimie est un outils très puissant, mais dont les interprétations sont dépendantes du contexte géodynamique. Or ce secteur de la méditerranée, où tout se bouscule aussi bien à la surface (croûte) que dans les profondeurs (manteau) au fur et à mesure que les plaques Afrique et Eurasiatique se rapprochent, génère probablement des signaux géochimiques là encore d'une grande complexité, probablement pas faciles à démêler.

      Étais-ce bien l'idée sous-entendue par ton commentaire (intéressant, et je te remercie de l'avoir fait :)).

      Par contre on est bien d'accord: totale non-corrélation entre le pic d'activité à Stromboli et le paroxysme Etnéen.

      CV

      Supprimer
    4. J'ai écrit Terres Rares? Plutôt "éléments traces" pardon :)

      Supprimer
    5. Et bien, tu connais ton sujet ! ;) Comme dab...

      En fait, je rebondissais sur le fait que tu écrives que l'Etna et Stromboli ont une origine géologique différente. Certes, je chipote un peu, mais je trouve intéressant d'avoir à l'esprit que géodynamiquement (et oui, je le place) c'est quand même le "gros bordel" dans le secteur.

      Oui, il y a ces éléments traces qui ont une signature bizarre mais je note également quelques observations étonnantes :

      (1) le volcanisme de l'Etna est assez particulier, loin de celui des points chauds très actif type Fournaise ou Kilauea. Le volume du volcan est toutefois dans la même gamme.

      (2) la subduction en roll-back de la plaque ionienne est très spécifique, dans une sorte de point triple bizarre.

      (3) le linéament de Tindari-Letojanni qui permet d'expliquer la position de Lipari et Vulcano, deux îles non-négligeables, est non seulement là aussi une spécificité mais également dans l'alignement de l'Etna...

      Tout ça pour dire que l'origine géologique de l'Etna est pour moi un gros point d'interrogation...

      Supprimer
  6. Tremblement de terre de 4.8 hier a seulement 1.8 km de profondeur d'apres l'INGV au sud-est du volcan. Quelle analyse doit on en faire?

    RépondreSupprimer
  7. Félicitations est pour moi le meilleur blog de vulcanofilia sur le web. Toujours très intéressant.
    Un bon site web avec webcam: http://www.radiostudio7.it/etna-in-webcam/
    Bonjour, Massimo.

    RépondreSupprimer