Erta Ale, Éthiopie, 613 m
Celles et ceux qui, parmi vous, me suivent sur twitter, ont déjà reçu l'info il y a quelques jours mais c'est sur l'Erta Ale que l'on trouve maintenant le plus long champ de lave actuellement actif sur Terre.
Il s'agit du champ de lave émis depuis la rift zone et qui s'édifie en direction du nord-est depuis le mois de juin. Je vous décrivais sa progression étonnante et rapide, contrôlée par la topographie, mais depuis la fin août-début septembre, il dépasse en longueur le champ de lave qui se met en place au Kilauea: il mesure en effet plus de 14.5 km de long, ce qui en fait le champ de lave actif le plus long sur Terre actuellement, contre une dizaine environ pour celui du Kilauea.La progression des champs de lave sur l'Erta Ale le 07 septembre. Image: LANDSAT 8 - NASA/USGS |
Son front, qui continue de recouvrir des laves anciennes, s'approche toujours de la plaine de sable, qui se trouve maintenant à environ 2 km. Le champ de lave sud-ouest, quand à lui, connait peu d'évolution: son épaisseur augmente plus que sa surface.
Source : LANDSAT 8 - NASA/USGS
Fernandina, Equateur, 1476 m
L'activité éruptive semble s'être arrêtée depuis plusieurs jours déjà: plus aucune activité n'est visible, ni sur les images satellites, ni sur les photos prisent il y a peu lors d'un survol de contrôle effectué par les gardes du Parc National. Toutes ces images indiquent par contre clairement que la fracture éruptive de cette année s'est ouvert exactement au même endroit que celle de 2005, vers 1200 m d'altitude sur le bord sud-ouest de la caldera sommitale. Les front de lave les plus longs ont parcouru entre 4 et 6 km de distance (peu de précision à ce sujet car aucune cartographie précise pour le moment). Seuls des incendies de la végétation, déclenché par les coulées, semblent se maintenir à l'heure actuelle, visibles sur les images satellites récentes.
Le magma de l'éruption de 2017 a utilisé le même chemin, quasiment à l'identique, que celui émis en 20005. Images: SENTINEL 2 - ESA/Copernicus |
Les observateurs du Parc National ont pu observer quelques fumerolles suspects sur la côte, dont l'origine est indéterminée pour l'heure, mais à part cela aucune activité visible en surface.
La fracture éruptive vue d'avion, à priori le 11 septembre. Image: auteur non précisé, Parc National des Galápagos |
Pour l'heure l'arrêt de l'éruption n'est pas confirmé officiellement, et d'autres détails seront peutêtre donnés plus tard par les volcanologues ou les garde du Parc National.
A suivre.
Sources: SENTINEL 2 - ESA/Copernicus; Parc National des Galápagos
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