Le système volcanique du Nevados de Chillàn, réputé pour son domaine skiable, reste instable. Après quelques semaines de pause (rien depuis la mi-janvier) les émissions de cendres sont de retour.
Le dernier bulletin du SERNAGEOMIN ne faisait pourtant étant d'aucune modifications importante de l'activité sismique, qui reste supérieure à la normale et dominée (84% de la sismicité enregistrée entre les 16 et 28 février) par des secousses de type LP (Longues Périodes), produites par la circulation de fluides dans le système volcanique. Le reste du registre sismique est réparti entre des secousses volcanotectoniques (8,8% du registre pour la même période), des phases de trémor (un signal LP particulier, 0.4 % du registre) et des secousses de type "tornillos" (6.8 % du registre), liées à des phénomènes de résonance des conduits volcaniques et des fluides qui y circulent.
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Pour le moment rien ne semble indiquer que du magma remonte en direction de la surface. Il semble plutôt qu'une petite quantité a pu s'introduire à relativement faible profondeur, sans aller jusqu'à faire éruption, mais que sa chaleur continue de perturber le système volcanique du Nevados de Chillàn. De temps à autres les fluides, à très haute température et sous pression, parviennent à s'échapper et génèrent ces phases de faible activité explosive, génératrice d'un peu de cendres.
Les niveaux d'alerte liés à cette situation, qu'ils soient volcanique (suivi et analyse scientifique, gestion par le SERNAGEOMIN) ou institutionnel (mise en place des moyens de prévention adaptés, gestion par l'ONEMI) restent au jaune pour le moment. En ce qui concerne l'alerte institutionnelle jaune, seules deux communes (Pinto et Coihueco) dont une partie est située à proximité de l'édifice y sont soumises et doivent faire preuve d'une vigilance accrue.
Sources: SERNAGEOMIN; ONEMI.
Sources: SERNAGEOMIN; ONEMI.
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