L'activité, depuis qu'elle a débuté au soir du 06 novembre, n'a pas cessé. Des émissions de cendres sont toujours produites, en assez grande quantité. Il s'agit 'une activité presque continue mais qui, parfois connait des soubresauts sous la forme d'explosions relativement fortes. Elles génèrent des quantités de cendres plus importantes qui, le 11 novembre, ont été
suivies de chutes de cendres jusqu'à une quarantaine de kilomètres de l'édifice. Les autorités ont ainsi resensé au moins une grosse quinzaine de zones habitées affectées par cendres (Cajamarcana, Sallalli, Parjo, Achoma, Lari, Pinchollo, Yanque, Chivay,
Coporaque, Ichupampa, Achoma, Tuti, Callalli, Sibayo, Tocra, Canocota), toutes situées dans la vallée de Colca, ouverte à proximité du volcan.
Les chutes de cendres du Sabancaya, enregistrées dans la ville de Chivay, à une trentaine de kilomètres au nord-est du volcan, le 10 novembre. Image: OVI/INGEMMET |
Les recommandations d'usage sont faites depuis le départ de l'activité: protéger les yeux et la bouche (des masques à poussière sont distribués), couvrir les réserves d'eau douce, tenter d'isoler au mieux portes et fenêtres, pas de sport sous les chutes de cendres...
La dynamique de cette activité éruptive, sa vigueur et son intensité renforcent l'idée qu'il s'agit bien d'une activité magmatique. Pour le moment je n'ai pas trouvé de résultats d'analyses de cendres qui viendraient le confirmer, mais le doute s'estompe.
En tout cas, l'INGEMMET précise dans l'un de ses bulletins que c'est la première fois de l'histoire du Pérou que deux édifices du territoire, Sabancaya et Ubinas, sont en activité en même temps. En effet Ubinas, dont l'activité externe est globalement calme, à tout de même été le siège de trois explosions faibles à modérées mardi 08 novembre.
Sources: OVI/INGEMMET
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