C'est un des volcans les plus actifs du Japon, mais finalement on sait assez peu de choses à son sujet, du fait de son isolement relatif (il est à 200 km de la côte sud de Kyushu). L'île est constituée de trois édifices différents: Tonkashidake et Nabedao, qui semblent avoir émergé des eaux de la Mer de Chine Orientale il y a environ 60 000 ans, et l'Otake, dont la
construction a débuté à priori vers 40 000 ans, sur les deux précédents. L'édifice a connu une éruption plinienne en 1813, et l'activité strombolienne actuelle dure depuis une cinquantaine d'années.
construction a débuté à priori vers 40 000 ans, sur les deux précédents. L'édifice a connu une éruption plinienne en 1813, et l'activité strombolienne actuelle dure depuis une cinquantaine d'années.
Cette activité connait, comme toutes ses semblables, des hauts et des bas. Et depuis quelques jours maintenant elle est plutôt entrée dans une phase de hausse, comme ce fut déjà le cas précédemment (juillet 2016 par exemple). Les deux webcams du Japan Meteorological Agency qui la surveillent permettent de voir que des explosions, parfois assez fortes, génèrent des panaches bien chargés en cendres, qui peuvent monter relativement haut au-dessus de l'édifice, presque 1500 m. De nuit l'incandescence produite par ce regain d'activité est bien visible, même depuis la webcam la plus éloignée, postée à une vingtaine de kilomètres au nord-est, sur l'île voisine de Nakano-Shima.
Le niveau d'alerte volcanique reste au jaune (ou 2 sur une échelle de 1 à 4), et ce depuis 2007. Il ne semble pas y avoir de perturbations en conséquence de ce regain d'activité.
Source: Japan Meteorological Agency
Fuego, Guatemala, 3763 m
Le 15ème paroxysme de 2016 bas maintenant son plein. L'activité explosive s'est intensifiée et génère depuis le 19 novembre au moins une (peut-être deux) fontaine de lave haute de 300m et plusieurs coulées de lave. Il semble que deux coulées aient commencé à se former, dans les ravines Las Lajas et Ceniza, dès le 19 novembre et une troisième a fait son apparition à priori le 20 novembre dans la ravine Trinidad. Ces coulées ne sont pas extrêmement importantes mais elles atteignent déjà tout de même de belles longueurs, respectivement, 2500m, 2000m et 1000 m d'après le dernier bulletin spécial de l'INSIVUMEH.
Une rapide comparaison d'images prisent cette nuit, vers minuit et vers 05h00 du matin (TU) permettent en particulier de constater que la coulée qui descend dans la ravine Las Lajas a un débit relativement élevé: elle a parcouru près de 1000 m dans cet intervalle de temps.
Cette activité génère quelques cendres qui retombent pour le moment essentiellement au sud-ouest, sur les zones habitées de Morelia, Santa Sofía et Panimaché.
Sources: INSIVUMEH/USAID/Michigan Tech
L'activité dans la nuit du 20 au 21 novembre, vue depuis Nakanos-Shima. Images: JMA |
Le niveau d'alerte volcanique reste au jaune (ou 2 sur une échelle de 1 à 4), et ce depuis 2007. Il ne semble pas y avoir de perturbations en conséquence de ce regain d'activité.
Source: Japan Meteorological Agency
Fuego, Guatemala, 3763 m
Le 15ème paroxysme de 2016 bas maintenant son plein. L'activité explosive s'est intensifiée et génère depuis le 19 novembre au moins une (peut-être deux) fontaine de lave haute de 300m et plusieurs coulées de lave. Il semble que deux coulées aient commencé à se former, dans les ravines Las Lajas et Ceniza, dès le 19 novembre et une troisième a fait son apparition à priori le 20 novembre dans la ravine Trinidad. Ces coulées ne sont pas extrêmement importantes mais elles atteignent déjà tout de même de belles longueurs, respectivement, 2500m, 2000m et 1000 m d'après le dernier bulletin spécial de l'INSIVUMEH.
Une rapide comparaison d'images prisent cette nuit, vers minuit et vers 05h00 du matin (TU) permettent en particulier de constater que la coulée qui descend dans la ravine Las Lajas a un débit relativement élevé: elle a parcouru près de 1000 m dans cet intervalle de temps.
Progression de la coulée de lave dans la ravine Las Lajas en cours de nuit. images: INSIVUMEH/USAIS/Michigan Tech |
Sources: INSIVUMEH/USAID/Michigan Tech
Bonjour,
RépondreSupprimerConcernant le Suwanose-Jima, as-tu une idée de la fréquence explosive pendant ces hauts et bas ?
Merci d'avance pour ta réponse,
Bonjour Ludovic. Oh non! Les webcams du JMA ne sont pas particulièrement performantes, ni en qualité d'image ni en taux de rafraichissement, et sont situées à la base du stratocône: impossible de voir directement ce qu'il se passe dans le cratère malheureusement. Pendant les périodes de calme on ne voit vraiment pas de lueurs d'incandescence. Or les webcams, à défaut d'être très bonne,s sont très sensibles aux basses lumières. Je suppose donc que pendant les périodes de calme, l'activité est réduite au seul dégazage.
SupprimerBonne journée!
CV
Ok. Probablement une activité semi-permanente donc.
SupprimerMerci pour ta réponse !