Kerinci, Indonésie, 3800 m
Le volcan a de nouveau émis des cendres hier, vers 09h40 (heure locale). Le panache formé est resté de petite taille et il ne semble y avoir eu aucun problème particulier suite à d'éventuelles chutes de cendres.
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| Panache de cendres au matin du 04 mai. Image: PVMBG-CVGHM |
Les cause des ces émissions sporadiques de cendres n'est pas précisée, et peut-être tout simplement pas déterminée pour l'heure. Mais les deux possibilités les plus probables restent:
- un système hydrothermal instable depuis plusieurs semaines, puisque d'autres émissions ont eu lieu depuis fin mars. Ces explosions seraient alors d'origine purement hydrothermale, sans lien avec la mise en place de magma.
- un système hydrothermale déstabilisé par l'approche d'une masse de magma: ces explosions seraient alors dites phréatiques. Mais sans la sismicité il est impossible de savoir quel mécanisme est le plus adapté pour expliquer ces explosions.
Quoi qu'il en soit, la presse Indonésienne locale rapporte que l’émission de cendres d'hier semble avoir provoqué une inquiétude parmi les populations proches du volcan, qui voient peut-être avec anxiété le caractère répétitif de ces émissions de cendres.
Affaire à suivre.
Sources : PVMBG-CVGHM; Presse Indonésienne
Bristol Island, Royaume-Uni, 1100 m
L'activité se poursuit sur cette île lointaine, volcan aux portes de l'Antarctique. C'est ce que suggèrent notamment les informations du MIROVA, dont la base de données à été mise à jour depuis hier pour intégrer ce volcan, et les données récoltées aujourd'hui par le Suomi NPP (Nasa). Ces données confirment en particulier que cette activité a débuté le 24 avril, premier jour où ont été relevés des signaux thermiques importants.
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| Les signaux thermiques dus à l'activité du volcan Bristol Island sont maintenant disponibles sur le MIROVA. Leur intensité est cohérente avec le fait qu'il s'agit d'une éruption en cours. Image: MIROVA |
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| L'image MODIS prise aujourd'hui et les données du Suomi NPP calée par dessus, sous la forme de points rouges qui signalent les signaux thermiques. Image: MODIS-Suomi NPP/NASA |
Il faudra attendre d'autres images satellites avec une résolution suffisante pour voir si cette activité a évolué ou non.
Sources: MIROVA; MODIS-Suomi NPP/NASA
Fuego,Guatemala, 3763 m
L'activité évolue depuis hier, ou peut-être cette nuit, au sommet du volcan. Les explosions stromboliennes sont toujours présentes mais leur fréquence a entamé une hausse depuis le 04 mai. Et depuis cette nuit, ou peut-être hier soir, une coulée de lave a de nouveau fait son apparition. Habituellement il s'agit, avec la hausse de la fréquence des explosions, de l'un des événements qui marque le départ d'un nouveau pic d'activité: nous verrons dans les heures ou jours qui arrivent si c'est à nouveau le cas ici.
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Les bulletins de l'INSIVUMEH précisent qu'elle est longue de 400 m environ et se dirige vers la ravine Las Lajas (versant sud-est du Fuego), comme ce fut le cas les fois précédentes.
Affaire à suivre.
Mise à jour, 06 mai, 06h48
L'activité éruptive continue de s'accentuer. Les explosions stromboliennes se sont intensifiées et leur fréquence a encore augmenté. Quand à la coulée de lave: elle atteint actuellement les 1200 m de longueur et son front s'émiette en permanence, générant une avalanche continue de blocs incandescents. Cette instabilité augmente le risque de voir se former des écoulements pyroclastiques, qui apparaitrons si des portions trop importantes de la coulée se détachent.
Mise à jour 07 mai, 10h10
Le pic d'activité est a atteint depuis hier son paroxysme, le 7ème depuis le début de l'année 2016. Il se déroule à priori tranquillement avec une intense activité strombolienne au sommet et la coulée de lave qui atteint maintenant 3000m de longueur. Pas d'écoulements pyroclastiques répertoriés pour le moment.
Source : INSIVUMEH
Affaire à suivre.
Mise à jour, 06 mai, 06h48
L'activité éruptive continue de s'accentuer. Les explosions stromboliennes se sont intensifiées et leur fréquence a encore augmenté. Quand à la coulée de lave: elle atteint actuellement les 1200 m de longueur et son front s'émiette en permanence, générant une avalanche continue de blocs incandescents. Cette instabilité augmente le risque de voir se former des écoulements pyroclastiques, qui apparaitrons si des portions trop importantes de la coulée se détachent.
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| Les avalanches de blocs incandescents issus de l’effritement de al coulée de lave, dans la ravine Las Lajas. Image: USAID/INSIVULEH/Michigan Tech |
Le pic d'activité est a atteint depuis hier son paroxysme, le 7ème depuis le début de l'année 2016. Il se déroule à priori tranquillement avec une intense activité strombolienne au sommet et la coulée de lave qui atteint maintenant 3000m de longueur. Pas d'écoulements pyroclastiques répertoriés pour le moment.
Source : INSIVUMEH
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