C'est une très très brève information ici car, comme pour l'éruption d'octobre 2015-janvier 2016, les observations directes sont inexistantes pour le moment. Seules les données satellites font parvenir des signaux suspects, à savoir un rayonnement thermique, parfois relativement fort d'après le KVERT, mais qui reste toutefois bien en deçà de ce qui étai relevé pendant l'éruption.
Sur ce volcan tout paraissait être revenu au calme depuis la mi-janvier, mais c'est depuis la mi février que, de nouveau, un rayonnement infrarouge est détecté. Plus précisément depuis le 17 février d'après les données MODIS traitées par l'Université de Tokyo.
Un signal thermique détecté le 17 février. Image: Université de Tokyo |
Sur l'image ci-dessus la position du signal semble décalé par rapport au sommet de l'île. Toutefois j'ai tracé les pointillés qui parquent le contour de l'île à partir d'une autre image, de la même source, mais prise un autre jour: on ne peut exclure très un léger décalage de position entre les deux images. Il en résulte que, pour l'heure, on ne peut pas être sûr à 100% de l'endroit, sommet ou versant sud-ouest, d'où est émis ce signal.
S l'on se focalise un instant sur l'intensité de ce rayonnement, c'est le MIROVA qui permet de le comparer avec celui émis pendant l'éruption de 2015-2016, et le montre plutôt plus faible.
Les signaux thermique nouvellement détectés, dans le rectangle rouge. A gauche, les signaux relevés pendant l'éruption d'octobre 2015-janvier 2016. Image: MIROVA |
Ce qui, immanquablement, pose la question de son origine, éruptive ou non. Il est possible qu'une activité éruptive soit de retour, car le KVERT décrit de très faibles quantités de cendres émises hier.
Ce sont tous ces signaux qui ont incité le KVERT a élever hier le niveau d'alerte aviation au jaune.
Une situation à suivre.
Sources : KVERT; MIROVA; Université de Tokyo
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