Le PHIVOLCS a indiqué aujourd'hui, dans un bulletin d'alerte, que l'édifice a produit en fin de matinée deux explosions phréatiques modérées. La première a eu lieu à 11h02 (heure locale), duré une dizaine de minutes (durée déterminée via les relevés sismiques) et généré un panache de cendres assez dense,
haut de 1000m (la hauteur est donnée pour 400-500 m dans un article de presse qui cite un membre du PHIVOCS...ceci n'est donc pas complètement clair).
La seconde, sorte de réplique en bien plus faible, s'est produite à 11h20 et n'a duré qu'une petite minute (même méthode de détermination : on regarde la durée du signal sismique sur les enregistrements). Ce type de phénomène est tout à fait normal dans le cadre du niveau d'alerte 1 sur le Bulusan, statut qui lui est donné lorsque sont système hydrothermal montre des signes manifestes d'instabilité, qui peuvent se traduire par de explosions de ce type : ce niveau n'a donc pas été changé par les volcanologues, qui ont estimé que cet épisode était toutefois plus intense que celui qui avait eu lieu début mai. Il semble que ces émissions de cendres aient été précédée d'une sismicité légèrement accrue
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| Le panache de cendres observé depuis la petite ville d'Irosin, à 7,5 km au sud-ouest. Image : Kenneth Rabulan/ABS-CBN |
Bien que l'activité ait été modeste et sans danger immédiat pour les habitants proches du volcan, le grondement de l'explosion a visiblement surpris les enfants d'une école élémentaire d'Irosin, déclenchant la décision de fermer les écoles de la ville. Dans la ville de Juban, située à 11 km au nord-ouest volcan, les chutes de cendres ont été les plus importantes ce qui a conduit les autorités à prendre aussi la décision de fermer les établissements scolaires. C'est dans cette même petite ville que plus de 300 masques à poussière ont été distribués.
Les autorités de l'aviation civile ont aussi décidé de fermer des voies aériennes jusqu'à demain par précaution.
Les volcanologues Philippins n'excluent bien sûr pas que d'autres explosions similaires puissent avoir lieu dans un délai court à moyen.
Comme dans chaque bulletin les volcanologues rappellent qu'il est formellement interdit d'accéder à moins de 4 km du sommet de l'édifice, ce type d'explosion n'étant pour l'heure pas prévisible, comme l'a tristement démontré l'épisode Ontake au Japon l'an dernier.
Sources : PHIVOLCS; ABS-CBN; Inquirer
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