Telica, 1061 m
Nous savons déjà que, depuis le 08 mai, le volcan est entré dans une phase instable, marquée par des émissions de cendres plus ou moins importantes. Celles-ci ont provoqué, chez les habitants les plus proches, quelques problèmes respiratoires, mais qui ne sont pas décrits comme grave, et quelques
conjonctivites. En plus de ces problèmes physiologiques, les personnes qui ont une activité agricole sont inquiètes: les chutes de cendres ont polluéles pâtures notamment. Au total, ce sont plus de 2000 personnes qui ont été affectées, plus ou moins directement, par les chutes de cendres, mais il n'y a pas eu d'évacuations.
conjonctivites. En plus de ces problèmes physiologiques, les personnes qui ont une activité agricole sont inquiètes: les chutes de cendres ont polluéles pâtures notamment. Au total, ce sont plus de 2000 personnes qui ont été affectées, plus ou moins directement, par les chutes de cendres, mais il n'y a pas eu d'évacuations.
L'activité semble se calmer progressivement et, après l'expulsions de blocs incandescents qui ont déclenchés quelques incendies le 10 mai, quelques autres explosions ont eu lieu: la dernière importante s'est produite le 12 mai, avec des projections de bombes à plus de 400m de hauteur et un panache assez chargé en cendres. Depuis, l'activité explosive est restée plus que modeste.
Concernant les blocs incandescents, les volcanologues Nicaraguayens sont catégoriques : il ne s'agit que de lave ancienne à haute température, et aucune trace de magma neuf n'est été observé.
Pour le moment donc les éléments semblent plutôt indiquer que la source de cette activité est d'abords superficielle (activité phréatique), en particulier la sismicité générale de l'édifice qui reste plutôt normale d'après les volcanologues sur place.
Ci-dessous, une vidéo réalisé par des visiteurs très chanceux...mais pas très malins. Ni casque, ni masque et, lorsque l'explosion démarre, pas un ne regarde en l'air pour savoir si rien ne lui retombe dessus....Or il suffit de regarder au sol pour voir que les chutes de blocs sont possibles. Au delà de cette considération toute personnelle ( je considère que chacun est responsable de sa vie, surtout après avoir eu la capacité de s'informer des risques), la vidéo montre l'intensité de l'explosion du 12 mai.
Concepcion, 1700 m
Le volcan est aussi le siège depuis quelques temps d'une certaine instabilité.
Il y environ 1 mois les volcanologues Nicaragayens ont commencé à enregistrer une sismicité pouvant s’expliquer par des bouffées de gaz au sommet de l'édifice. Cette activité s'est accentuée à partir du 06 mai, date à laquelle les médias nationaux ont commencé à parler "d'explosions de gaz". A cette date, une soixantaine d'entre elles avaient été enregistrées. Depuis lors elles ont continué sans, semble-t-il, prendre d'ampleur particulière. Les volcanologues en comptent actuellement près de 300.
L'INETER, en charge du suivit des aléas naturels sur le territoire, indique que les paramètres sur le volcan restent dans la normalité (voir interview ci-dessous, en espagnol centraméricain).
La dernière phase éruptive remonte à janvier-avril 2010 et s'était manifestée sous la forme de petites émissions de cendres. Cette dernière crise n'était, plus globalement, que la dernière d'une série entamée en 2007.
Sources : INETER, médias nationaux
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