L'activité sur ce volcan ne change pas de style depuis que l'éruption en cours a débuté, en 1999: une activité strombolienne, dont l'intensité varie dans le temps. En fait, c'est le cas depuis la première description de cet édifice, au 16ème siècle qui, depuis lors, a gardé une étonnante homogénéité dans le
déroulé de ses éruptions successives.
déroulé de ses éruptions successives.
Or depuis un peu moins de 48 heures, l'édifice est entré dans une nouvelle phase plutôt haute de son éruption, à peine plus d'un mois après sa troisième phase paroxysmale de l'année (16 avril). Bon, pour le moment, il est trop tôt pour dire si c'est un nouveau paroxysme qui se prépare et rien ne pemet de l'affirmer, mais en tout cas, l'activité strombolienne est vraiment importante, avec de nombreuses explosions, dont certaines assez puissantes, accompagnées d'ondes de chocs (un phénomène plus que fréquent sur ce volcan).
Dans le time-lapse ci-dessus, réalisé à partir d'une webcam installée au sud-ouest du sommet, il faut regarder avec recul l’impressionnante luminosité de certaines explosions: le capteur est sensible aux infrarouges, et ce sont des bouffées de ce rayonnement qui, en réalité, apparaissent en blanc sur l'image.
Des chutes de cendres ont été décrites dans les villages situés immédiatement au pied de l'édifice, et régulièrement touchés d'ailleurs par cet aléa qui est, heureusement, la majorité du temps de trop faible intensité pour créer des problèmes.
Sources: INSIVUMEH; Greg Waite (Michigan Tech Institute)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire