Pour mémoire l'activité en cours sur ce volcan a débuté en novembre 2014 avec de petites émissions de cendres et après plusieurs mois de signes précurseurs (le niveau d'alerte avait été élevé d'un cran dès novembre 2013 et le lac d'acide qui occupait le cratère avait finit par totalement s'évaporer dès le premier semestre 2014). Il s'agit d'une activité strombolienne qui a été très vigoureuse les deux premiers mois (jusqu'en janvier) et a produit une quantité assez importante de cendres en continue
pendant toute cette période. A partir de février l'activité diminue un peu: l'activité devient discontinue mais les phases d'activité restent rapprochées dans le temps et vigoureuses. Le temps passant, l'écart entre chaque phase d'activité s'agrandit et l'activité, lorsqu'elle revient, est moins intense. C'est une de ces nouvelles phases qui est en cours actuellement. Elle produit toujours des explosions stromboliennes mais la quantité de cendres produite en revanche est bien plus faible que lors des premières semaines de l'éruption. La fragmentation de la lave, au moment des explosions, semble donc moins efficace ce qui indique une explosivité plus faible.
pendant toute cette période. A partir de février l'activité diminue un peu: l'activité devient discontinue mais les phases d'activité restent rapprochées dans le temps et vigoureuses. Le temps passant, l'écart entre chaque phase d'activité s'agrandit et l'activité, lorsqu'elle revient, est moins intense. C'est une de ces nouvelles phases qui est en cours actuellement. Elle produit toujours des explosions stromboliennes mais la quantité de cendres produite en revanche est bien plus faible que lors des premières semaines de l'éruption. La fragmentation de la lave, au moment des explosions, semble donc moins efficace ce qui indique une explosivité plus faible.
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Cette activité continue d'attirer tous les jours de nombreux touristes, venus profiter du spectacle lorsque la météo est clémente.
Sources: Université de Kumamoto; Université de Kyoto
Stromboli, Italie, 926 m
Il en faudrait pas oublier le phare de la Méditerranée, dont l'activité était revenue au calme après la fin de l'importante phase effusive du second semestre 2014. Le volcan a retrouvé depuis mon précédent post, en février dernier, une activité qui semble plutôt dans la norme. Les explosions stromboliennes se produisent à une fréquence qui varie d'une à deux par heure, rarement très importantes. L'évent le plus actif semble être le cône nord-est mais il semble que des explosions se produisent aussi au niveau du cône sud-ouest. Pour la partie centrale de la plate-forme qui sert de cratère actif, et qui est fut aussi régulièrement le siège de manifestations stromboliennes, l'observation est plus difficile: les webcams de l'INGV installées au sommet sont toujours en panne. Des lueurs incandescentes dans cette zone laissent toutefois penser qu'à minima un évent libères des gaz à très haute température et au mieux ce sont de petits évent avec une activité éruptive qui s'y trouvent (configuration fréquente).
Le trémor varie un peu mais reste globalement stable et, pour l'INGV, dans des valeurs plutôt basses. Autrement dit le volcan n'est pas dans une phase de très grand spectacle mais c'est tout de même un peu normal après ce qui s'est passé l'an dernier.
Par ailleurs c'est plutôt réconfortant de voir cette activité strombolienne se remettre dans une norme: cela fait diminuer la probabilité qu'une activité explosive puissante, comme cela avait pu être imaginé l'an dernier, sur la base de phases éruptives similaires à plusieurs reprises dans le passé. Toutefois, pour le Stromboli comme pour d'autres, il convient de rester prudent car on ne sait jamais vraiment comment les choses peuvent évoluer.
Sources: INGV; Radiostudio7
Sources: Université de Kumamoto; Université de Kyoto
Stromboli, Italie, 926 m
Il en faudrait pas oublier le phare de la Méditerranée, dont l'activité était revenue au calme après la fin de l'importante phase effusive du second semestre 2014. Le volcan a retrouvé depuis mon précédent post, en février dernier, une activité qui semble plutôt dans la norme. Les explosions stromboliennes se produisent à une fréquence qui varie d'une à deux par heure, rarement très importantes. L'évent le plus actif semble être le cône nord-est mais il semble que des explosions se produisent aussi au niveau du cône sud-ouest. Pour la partie centrale de la plate-forme qui sert de cratère actif, et qui est fut aussi régulièrement le siège de manifestations stromboliennes, l'observation est plus difficile: les webcams de l'INGV installées au sommet sont toujours en panne. Des lueurs incandescentes dans cette zone laissent toutefois penser qu'à minima un évent libères des gaz à très haute température et au mieux ce sont de petits évent avec une activité éruptive qui s'y trouvent (configuration fréquente).
Le trémor varie un peu mais reste globalement stable et, pour l'INGV, dans des valeurs plutôt basses. Autrement dit le volcan n'est pas dans une phase de très grand spectacle mais c'est tout de même un peu normal après ce qui s'est passé l'an dernier.
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Par ailleurs c'est plutôt réconfortant de voir cette activité strombolienne se remettre dans une norme: cela fait diminuer la probabilité qu'une activité explosive puissante, comme cela avait pu être imaginé l'an dernier, sur la base de phases éruptives similaires à plusieurs reprises dans le passé. Toutefois, pour le Stromboli comme pour d'autres, il convient de rester prudent car on ne sait jamais vraiment comment les choses peuvent évoluer.
Sources: INGV; Radiostudio7
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