L'activité éruptive persiste au sommet du Villarrica. A partir du 24 mars elle est devenue plus franche avec une activité strombolienne persistante qui se manifeste sur les image des webcams par une incandescence permanente. Le SERNAGEOMIN comme le POVI ont observé des expulsions de bombes par delà la crête du cratère à plusieurs reprises, signe que l'activité peut être soutenue.
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Les émissions de cendres qui ont commencé le 18 mars
se poursuivent mais semblent bien moins fréquentes depuis que
l'incandescence est permanente au sommet: le conduit est maintenant bien
ouvert et la production de cendres nécessite peut-être des phases de
surpressions qui ont plus de mal à se mettre en place: en général il
faut un système peu ou pas ouvert pour qu'elles se produisent.Mais quelle origine pour ces possibles surpressions?
Une hypothèse peut être posée en comparant deux images aériennes, l'une prise le 04 mars, l'autre le 28 mars. On y voit un cratère dont la forme a évolué. Le 04 mars l'ensemble du cratère est obstrué par les dépôts du paroxysme. Le 28 mars au contraire le fond du cratère est ouvert d'un puits au fond duquel deux cônes grandissent par accumulation des fragments de lave fabriqués par l'activité strombolienne. Mais ce qui est le plus interessant, je crois, est la présence d'une falaise verticale de teinte rouge: il s'agit de la paroi du cratère avant le paroxysme, celle sur laquelle les premiers signes tangibles d'un retour d'une activité sur ce volcan avaient été observés fin décembre 2014 (bien qu'à l'époque elle fut recouverte de glace et de neige). Les dépôts du paroxysme se sont littéralement plaqués sur cette paroi mais sa verticalité les a rendu instables.
Or la photo faite le 04 mars montre que l'ensemble de la paroi était recouverte des dépôts du paroxysme ce qui signifie que ces derniers ce sont effondrés, d'un coup ou progressivement il n'est pas possible de le dire, dans le cratère. Voilà une cause possible d'obstruction partielle du conduit éruptif il me semble.
Ce n'est sûrement pas la seule par ailleurs car les dépôts déjà présents au fond dudit cratère en sont aussi une cause très probable. Aussi me parait-il vraisemblable que les deux phénomènes aient agit de concert pour produire les panaches de cendres que les webcams ont permis d'observer.
Une hypothèse peut être posée en comparant deux images aériennes, l'une prise le 04 mars, l'autre le 28 mars. On y voit un cratère dont la forme a évolué. Le 04 mars l'ensemble du cratère est obstrué par les dépôts du paroxysme. Le 28 mars au contraire le fond du cratère est ouvert d'un puits au fond duquel deux cônes grandissent par accumulation des fragments de lave fabriqués par l'activité strombolienne. Mais ce qui est le plus interessant, je crois, est la présence d'une falaise verticale de teinte rouge: il s'agit de la paroi du cratère avant le paroxysme, celle sur laquelle les premiers signes tangibles d'un retour d'une activité sur ce volcan avaient été observés fin décembre 2014 (bien qu'à l'époque elle fut recouverte de glace et de neige). Les dépôts du paroxysme se sont littéralement plaqués sur cette paroi mais sa verticalité les a rendu instables.
Or la photo faite le 04 mars montre que l'ensemble de la paroi était recouverte des dépôts du paroxysme ce qui signifie que ces derniers ce sont effondrés, d'un coup ou progressivement il n'est pas possible de le dire, dans le cratère. Voilà une cause possible d'obstruction partielle du conduit éruptif il me semble.
Ce n'est sûrement pas la seule par ailleurs car les dépôts déjà présents au fond dudit cratère en sont aussi une cause très probable. Aussi me parait-il vraisemblable que les deux phénomènes aient agit de concert pour produire les panaches de cendres que les webcams ont permis d'observer.
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La question qui se pose maintenant est simple: que va-t-il se produire par la suite? Difficile à dire bien entendu mais les volcanologues ont constaté que si l'activité éruptive est redevenue similaire à celle qui a précédé le paroxysme, la sismicité, elle, est moins importante.
Par mesure préventive la zone d'interdiction est de 5km autour du sommet et de 200m de chaque côté des rivières qui descendent du volcan. Cette mesure s'explique facilement par la présence des glacier dont la fonte accélérée par une éruption importante provoque la hausse rapide du niveau des cours d'eau en question.
Sources: SERNAGEOMIN; Horas.cl
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