A l'identique de ce qui se passe depuis le 31 août l'activité fissurale se maintient aujourd'hui et garde un gros débit. Le champ de lave, d'un volume d'environ 120 millions de m3, recouvre une surface maintenant estimée entre 17 et 19 km² et progresse à une vitesse de 100 m par heure, absolument pas freinée par son entrée dans le lit de la rivière Jokulsá á Fjöllum. Ce contact génère d'ailleurs un important panache de vapeur, bien visible sur les images de
la webcam n°1 de MILA.Le panache de vapeur produit par la progression de la couéle dans la rivière Jokulsá á Fjöllum. Image: MILA |
La très forte concentration en SO2 et en CO2 du panache est à l'origine, quand à lui, d'un risque important pour la santé des équipes qui se trouvent sous le vent, à tel point qu'une évacuation temporaire de tout le personnel a eu lieu hier.
Yesterday our field scientists had to leave the eruption site for a moment when CO2 & SO2 gas reached danger levels #Bardarbunga #Holuhraun
— Univ. of Iceland (@uni_iceland) 8 Septembre 2014
Plus largement le panache est vraiment riche en SO2 ce qui induit des alertes sanitaires pour la côte nord-est de l'Islande: la pollution a atteint un niveau jamais enregistré sur l'île depuis que des mesures de la qualité de l'air y sont réalisées et est équivalente à celle des grandes villes industrielles d'après les spécialistes! Dans ce contexte il a été recommandé aux habitants fragiles de la petite ville portuaire de Reyðarfjörður d'être vigilants. Des appareils de mesure en temps réèl de la qualité de l'air vont être ajoutés (ou sont en train de l'être) dans les zones habitées (gestion par l'Agence de l'Environnement Islandaise).
Sur le site de l'éruption les concentrations sont tellement fortes qu'il est fortement recommandé aux personnels d'avoir sur soi un masque à gaz, voir un détecteur portatif afin de pouvoir partir lorsque des seuils immédiatement dangereux pour la santé sont franchis.
Une telle concentration en SO2 est bien détectée depuis l'espace, en particulier par le satellite GNOME 2.
Sulphur dioxide from volcanic activity in Iceland over the past week: http://t.co/RNJy5ZeqiM #Holuhraun #Bardarbunga http://t.co/CM1aNrcE9z
— EUMETSAT (@eumetsat) 8 Septembre 2014
Le panache est même passé au-dessus de l'Irlande, où un pic important en SO2 (environ 175 microgramme/mètres cube) a été détecté à Dublin le 06 septembre.
En tout cas l'activité est toujours aussi intense, donc toujours aussi belle!
DID YOU READ: Toxic gases from Holuhraun eruption reached Ireland http://t.co/pkfPmvTJzd #bardarbunga #volcano #SO2 pic.twitter.com/c1MOVpIj2D
— Bárðarbunga Volcano (@Bardarbunga_IS) 8 Septembre 2014
Pour une exposition courte (quelques minutes) les problèmes de santé peuvent apparaitre à partir de 500 microgrammes/m3 de gaz, mais pour des expositions longues (jours/semaine,mois) comme ce fut le cas pour le Laki (1783, éruption fissurale liée au volcan Grimsvötn), une hausse de la mortalité apparait à partir d'une concentration supérieure à 20 microgrammes/m3. Pour Dublin, c'est la première solution qui s'est produite, donc pas de problème particulier pour la santé des Irlandais. Cependant il suffirait que l'éruption reste aussi intense plusieurs semaines et qu'un vent du nord se stabilise pendant plusieurs jours pour que des problèmes puissent apparaitre en Europe chez les personnes déjà fragiles. En Islande par contre, des concentrations supérieure à 1000 microgrammes/m3 on été mesurées....
@CleanAirLondon In NE #Iceland up to 1000 µg/m3 of SO2 has been measured over the past few days. Winds rather calm there last few days.
— Gisli Olafsson (@gislio) 7 Septembre 2014
Depuis l'Eyjafjöll on est plutôt sensibilisés sur l'impact économique direct d'un panache de cendres, mais un panache de gaz toxique est aussi un risque sanitaire qu'il faudrait savoir anticiper en cas d'éruption soutenue.En tout cas l'activité est toujours aussi intense, donc toujours aussi belle!
Lava fountains in #Holuhraun this morning. Pretty awesome isn't it? Credit: Johanne Schmith #Bardarbunga pic.twitter.com/DUYK2Yjx6D
— Univ. of Iceland (@uni_iceland) 8 Septembre 2014
Fountains and fires still reaching high today #bardarbunga #holuhraun - @Cambridge_Uni @rebeccamorelle pic.twitter.com/K0gSs3odfa
— Simon Redfern (@Sim0nRedfern) 8 Septembre 2014
Another great photo of the #lava flows from #Holuhraun entering the #Jokulsá á Fjöllum #river #Iceland pic.twitter.com/EhMY8kejpe
— Roberto Lopez (@Bromotengger) 7 Septembre 2014
Mise à jour, 09 septembre 2014 (21h18)
L'activité est restée stable tout au long de la nuit passée et de la journée écoulée et il y a donc peu de nouveautés.
Le front de la coulée continue de progresser rapidement malgré qu'elle ait les pieds dans l'eau de la Jokulsá á Fjöllum. Le panache de vapeur reste d'ailleurs très important et bien visible sur les images de la webcam mais il n'y a toujours pas d'activité explosive résultant de ce contact "chaud-froid" de la lave et de l'eau. Sur place les très fortes concentrations en gaz restent un danger pour les équipes de volcanologues, des médias et de la protection civile Islandaise qui ont dû à nouveau quitter la zone à plusieurs reprises. Le risque de rencontrer, par des simples changements de directions de vents, des concentrations élevées en CO2 est tellement important que des bouteilles d'oxygène sont prévues dans les véhicules utilisées pour accéder à la zone.
Scientists at #Holuhraun #eruption have repeatedly had to leave the area due to dangerous gas levels http://t.co/EJ4VPeWqcf via @RUVfrettir
— Gisli Olafsson (@gislio) 9 Septembre 2014
Il commence même à circuler que l'éruption serait d'ores et déjà celle qui aurait émis le plus gros volume de lave de tout le 20ème siècle en Islande, passant ainsi devant celle des "Feux de Krafla", qui s'était déroulée entre 1975 et 1984 et avait libéré quelque chose comme 0.2 à 0.3 km3 de lave.
La déclaration, reprise par divers
médias Islandais, provient d'un volcanologue, Ármann Höskuldsson: on
peut donc raisonnablement penser qu'il y a bien une donnée à l'origine
de cette déclaration. Le problème c'est qu'il n'est fait mention nulle
part du critère sur lequel se base cette comparaison. Volume? Surface?
Débit?
Partons donc ensemble à la chasse à la donnée-mystère.
On commence par le volume
La surface actuelle de la coulée n'est pas encore connue mais elle était estimée hier à 19 km², soit 19 millions de m². Son épaisseur moyenne est d'environ 4 à 5 m ce qui donne un volume approximatif de 19x4=76 à 19x5=95 millions de m3, soit 0.076 à 0.095 km3 pour la journée d'hier.
Il en manquait tout de même encore le double pour dépasser le volume des "Feux de Krafla" mais c'est vrai qu'elle est bien partie avec un débit moyen proche de 0.01 km3 (10 millions de m3) par jour!
Conclusion: clairement, concernant le volume émis, le Krafla reste pour l'instant la plus importante des éruptions du 20ème siècle.
Regardons maintenant la surface.
Actuellement celle d'Holuhraun-Bardarbunga a déjà dépassé les 20 km² mais sa surface exacte n'est pas encore connue.
Actuellement celle d'Holuhraun-Bardarbunga a déjà dépassé les 20 km² mais sa surface exacte n'est pas encore connue.
La surface totale recouverte par les "Feux de Krafla", dont je rappel qu'il s'est agit d'une succession d'éruption fissurales qui se sont produites entre 1975 et 1984, est estimée à 36 km², donc loin devant.
Cependant, en lisant avec plus d'attention les articles de presse, on voit qu'une année est précisée: 1984, qui fut l'éruption la plus importante de toute la série dite des "Feux de Krafla". Pendant cette seule et ultime étape, une surface de 24 km² a été recouverte.
Vue la progression de la coulée actuelle, il ne serait pas étonnant qu'elle ait en effet dépassé les 24 km².
#Holuhraun lava front at Jökulsá á Fjöllum glacial river last night. Credit: Morten S. Riishuus #Bardarbunga pic.twitter.com/IxBOKsKrB1
— Univ. of Iceland (@uni_iceland) 9 Septembre 2014
Le débit pourrait être un critère qui colle mais il faudrait avoir un moyen de comparaison. Or si l'on connait le débit de l'éruption actuelle (200-300 m3/s de lave émise) je n'ai trouvé au Global Volcanism Program qu'une seule valeur de débit, à savoir 50 m3/s lors de l'éruption de 1981 des "Feux de Krafla". Il faudrait aussi conanitre le débit de toues les éruptions effusives qui ont eu lieu au cours du 20ème siècle pour être sûr que celui de l'éruption actuelle est bien la plus importante. Or ce débit n'a pas été mesuré tout au long du siècle dernier: ce critère ne peut donc être pertinent comme élément de comparison
Conclusion: l'information qui indiquerait que l'éruption d'Holuhraun-Bardarbunga serait passée devant les "Feux de Krafla" et serait dorénavant la plus importante du 20ème (et 21ème par la même occasion) siècle ne concernerait donc que la surface, et encore uniquement si elle est comparée avec une partie de celle recouverte par l'éruption du Krafla...
Un peu limite à mon avis car le seul moyen de comparer réèllement deux éruptions dont le "modus operandi" est similaire (fissure, rifting, graben, fontaines et coulée etc), c'est de le faire lorsqu'elles sont toutes les deux terminées.
Pour finir cette mise à jour, deux autres informations:
- tout d'abord la découverte d'un troisième "chaudron" dans le glacier Dyngjujokull, dont les dimensions n'ont pas encore été transmises. Il se situe plus à l'intérieur du glacier que les deux précédents, et aligné avec eux et le graben formé début septembre.
- tout d'abord la découverte d'un troisième "chaudron" dans le glacier Dyngjujokull, dont les dimensions n'ont pas encore été transmises. Il se situe plus à l'intérieur du glacier que les deux précédents, et aligné avec eux et le graben formé début septembre.
- au niveau de la caldera sommitale enfin, la surface du glacier s'était encore affaissée de 3 m hier par rapport aux mesures faites vendredi dernier, soit un taux d'affaissement de 80-90 cm/jour, toujours en conséquence de l'échappement du magma vers le site de l'éruption.
Sources: I.M.O; Blog Bardarbunga Volcano; Université d'Islande; Iceland Review;
Bonjour,
RépondreSupprimerJe vous fais suivre 2 magnifiques videos.
http://lelombrik.net/64334
http://lelombrik.net/64365
Merci encore pour votre blog très intéressant.
Cordialement
Bonsoir .C'est moi qui vous remercie pour le compliment. Cependant je souhaiterais que le liens qui sont mis en commentaire ait en rapport avec l'actualité développée dans le post.
SupprimerPour cette fois je laisse couler, mais au prochain commentaire qui vise à faire la promotion de liens qui n'ont pas de rapport avec l'actualité du post sur lequel le commentaire est fait, je supprime. Je ne suis pas contre le partage, au contraire (c'est l'objectif de ce blog: partager l'information) mais cela doit être fait avec cohérence.
La cohérence est une chose à laquelle je tiens :-)
Merci de votre compréhension
Fabrice tu n'as pas un élément de comparaison chiffré sur des équivalences de concentration en gaz dangereux entre ce panache volcanique et l'air que nous pouvons respirer à Paris par exemple ? Stay tune KaptainK
RépondreSupprimerPour Paris, il suffit de regarder sur le site d'Airparif où on peut trouver un tableau récapitulatif des seuils définis pour la France (en tout cas pour Paris).
Supprimerhttp://www.airparif.asso.fr/reglementation/episodes-pollution
Pour le SO2, à partir d'une concentration de 300 microgramme/m3 une information est émise avec des recommandations ("personnes asthmatiques: prudence", "pas d'activité sportive" etc etc)
Pour une concentration de 500 microgrammes/m3 sur plus de 3 heures d'affilée: émission d'une alerte avec, je pense (à confirmer) la restriction d'utilisation des véhicules ou ce type de mesures.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerBonsoir,
RépondreSupprimerMerci pour votre retour ! Pas de problème : c'est noté pour la prochaine fois.
Je tenais à vous faire partager ces vidéos que je trouvais impressionnantes mais vous laisse toute liberté pour supprimer ou réorienter les vidéos.
Bien cordialement
Bonjour CV
RépondreSupprimerJ'ai une question : comment se comporte la rivière face à ce barrage de lave qui est entrain de se mettre en place , va t'elle créer un bassin, ou a t'elle réussi a bloquer la lave qui en s'accumulant va trouver un autre chemin pour s'étaler. en bref ; qui va céder la place à l'autre?? Je n'ai pas de relevé topographique et sa pourrait être intéressant si cela devait continuer encore .
merci pour toute vos infos et chapeau car ça doit prendre du temps.
Bien à vous
Dom 67
Difficile à dire. J'aurais voulu poster hier une info là-dessus car j'ai cru noter une modification de morphologie de l'affluent de la Jokulsá á Fjöllum mais pour le moment rien n'est confirmé et il s'agit plus probablement d'un mésinterprétation de ma part. il faut attendre des données plus concrètes et plus faciles à exploiter que les images webcams.
SupprimerPour répondre à votre question: quoi qu'il arrive la coulée va poursuivre sa progression dans le lit de la rivière tant qu'elle reste bien alimentée: le Jokulsá á Fjöllum n'est pas assez importante face à ce mur de 4 à 5 m de hauteur qui avance pour le bloquer.
Vu la configuration du terrain, il n'est pas impossible qu'une retenue d'eau apparaisse dans les semaines qui viennent mais uniquement si la coulée continue de progresser encore un moment.
Mais honnêtement sans un relevé topographique précis, c'est quand même très difficile de s'amuser en anticiper les modification de cours d'eau de cette ampleur (ça reste amusant ceci dit).
A propos de la caldeira, ce phénomène d'affaissement progressif du plancher a-t-il déjà été observé ailleurs? En théorie, la chambre peut-elle continuer à se vider via les fissures du dike sans qu'aucun phénomène éruptif n'apparaisse au niveau de la faille en anneau de la caldeira?
RépondreSupprimerBonjour.
SupprimerCe phénomène a été observé en 1875 avant la phase plinienne de l'éruption de l'Askja (voir le post en date du 31 août pour les détails http://laculturevolcan.blogspot.fr/2014/08/nouvelle-eruption-sur-le-volcan.html).
Pour votre seconde question: en théorie oui, c'est possible. C'est pourquoi il n'est possible de parler qu'en terme de probabilité.
L'étude de ce qui s'est produit à l'Askja fait émerger diverses théories sur le mécanisme de cette éruption plinienne et de l'affaissement du sol qui l'a précédé.
- les dykes qui ont quitté la zone de volcan central de l'Askja pour sortir au niveau des fissures, 40 km au nord, sont à l'origine de l'affaissement
- l'éruption plinienne avait été interprétée au départ comme étant le fruit de l'injection du basalte des dykes dans une chambre pleine de dacite (roche riche en silice et en gaz, donc avec un fort potentiel d'explosivité en cas d'éruption). Mais d'autres études ont plutôt conclue à un contact plus accidentel :
- soit du basalte avait réussi à remonter autour de la poche de dacite, via les fracturee, pour se stocker au-dessus. Le réchauffement , sans contact, aurait alors provoqué l'éruption
- soit c'est carrément l'affaissement du toit de la chambre qui a forcé la poche de dacite à entrer en contact avec le basalte (l'inverse de la première théorie)
Il reste à savoir si, actuellement, de telles poches de roches riches en silice et en gaz sont présentes ou non sous la cadera du Bardarbunga. Quelle est leur taille, le profondeur etc etc. Toutes des questions auxquelles il est plus que difficile de répondre... On reste donc dans l'hypothétique mais l'affaissement en question est vraiment important: toutes les issues sont donc envisageables, et doivent être envisagées, dans un soucis de préparation et d'anticipation.
Bonjour,
RépondreSupprimerUn grand merci pour tous ces articles et mises à jour...!!!
Concenant l'activité sismique, il me semble que certains séismes dépassent la magnitude 4 voir 5 assez régulièrement; quelle est la cause?
D'avance merci...
Guillaume
Bonjour.
SupprimerLe départ du magma dans le dyke conduit à une sorte de "dégonflement" du système volcanique du Bardarbunga: toute l'épaisseur de croûte située au-dessus de la chambre d'où part le dyke s'affaisse. Du coup, les roches se fracturent ce qui génère des secousses.Leur magnitude dépend de la containte enregistrée par les roches et la secousse est en fait la conversion d'une partie de cette contrainte en énergie mécanique qui fait vibrer le sol. Plus la contrainte au départ est importante, plus la secousse produite lorsque la roche casse est de grande énergie (magnitude).
Merci bien pour votre réponse...
SupprimerDonc rien a voir avec un trémor (??) qui pourrait indiquer une injection de magma supplémentaire ??..
Non ce n'est pas en lien avec le trémor qui est une vibration continue liée au fait que le magma se déplace (il y a plusieurs sources possibles pour qu'une trémor soit produit). Cette sismicité sous la caldera est vraiment juste liée à l'affaissement de toute la colonne de croûte située au-dessus de la chambre et à sa fracturation, surtout sur les bord. Il faut en fait imaginer une sorte de "piston de roche" qui s'enfonce petit à petit et dont les bords se forment par l'apparition ou l'agrandissement de fractures à l'origine des séismes.
SupprimerJe pense que si un signal de type trémor est enregistré dans la zone, nous le saurons vite.
Bonjour,
RépondreSupprimerUne très bonne analyse à laquelle je me permets d’apporter mon appui avec un petit « coupe de gueule ».
Nous sommes à la mode du buzz ! La plus belle, la plus étendue, la plus dangereuse, la plus émettrice de gaz, la plus intéressante...Pourquoi avons-nous toujours besoin de comparer, et ici alors que l’éruption vient peut-être de commencer ? Pourquoi ne nous contenterions pas d’admirer ces belles images, d’apprécier le côté pédagogique de l'éruption, de l’étudier aussi mais s’il vous plaît, à bas les superlatifs car on en devient ridicule : "la plus intense des 33 dernières années" : ça veut dire quoi ? De sa petitesse, l'homme veut toujours ramener à son échelle ces évènements qui le dépasse…Restons admiratif, passionné mais surtout humble face à cette nature qui nous offre de si jolis évènements !
Suivre cette éruption grâce à ton blog est passionnant ! Merci,
Bonne journée,
Ludovic
Ludovic,
SupprimerSur internet, on communique et votre message en fait partie. Et par écrit, il faut des mots... Il n'est donc pas surprenant de lire tous ces superlatifs sur cette magnifique, fabuleuse et impressionnante éruption :) Ce sont justement ces mots qui témoignent de la passion et de l'admiration que l'homme a pour ce qui se passe en ce moment.
J'en profite pour encore remercier l'auteur de ce blog de haute qualité, j'aime votre approche très factuelle couronnée de splendides photos.
Au plaisir de vous lire,
Samuel Pierre.
Samuel,
SupprimerOui, je profite (largement) de cette communication et des images faciles d’accès. Je suis d’accord avec vous sur le fait qu’il faut des mots mais ce que je regrette, c’est de comparer l’éruption alors qu’elle est encore en cours. Imaginons qu’elle perdure encore quelque mois avec le même débit, on aura été ridicule de la comparer à celle du Krafla en 1981. Je pense qu’il est possible de nous passionner pour celle-ci et nous questionner sans employer de superlatifs.
En effet, blog de très haute qualité.
Ludovic