Ces derniers temps le volcanisme Guatémaltèque a pas mal fait parler de lui avec le paroxysme du Santiaguito (09 mai) et l'éruption permanente du Fuego dont l'intensité connait des variations parfois assez importantes à l'échelle de quelques semaines.
Cette activité, soit courte mais violente soit permanente et d'intensité globalement modérée, génère quoi qu'il arrive des dépôts de matériaux volcaniques, cendres/lappilis/bloc, ou végétaux (troncs arrachés par les écoulements pyroclastiques etc).
Si les volcanologues surveillent de prêt ce type d'aléà (=phénomène), ils ne sont pas seuls: le
CONRED, organisme en charge de la gestion des crises, est sur le pied de guerre lui aussi, prêt à intervenir à tout endroit du pays où cela est necessaire pour déblayer les routes, reconstruire les ponts, acheminer le matériel, etc aux endroits affectés par les lahars.
CONRED, organisme en charge de la gestion des crises, est sur le pied de guerre lui aussi, prêt à intervenir à tout endroit du pays où cela est necessaire pour déblayer les routes, reconstruire les ponts, acheminer le matériel, etc aux endroits affectés par les lahars.
La saison humide ayant débuté au Guatemala depuis quelques semaines, ces
matériaux constituent une source importante de lahars, coulées de boue
parfois impressionnantes qui se produisent lorsque les dépôts se gorgent
d'eau et deviennent instables. Ils menacent à tout moment les zones habitées situées à proximité des rivières qui descendent des deux volcans, ou des infrastructures importante pour la circulation dans le pays (je pense tout particulièrement au pont Castillo Armas qui semble particulièrement surveillé, vous comprendrez pourquoi grâce à l'image de droite ci-dessous). Le CONRED a fait savoir que certains lahars du Fuego ont été assez volumineux hier et sont descendus jusqu'à la côte sud, pourtant située à 60 km du sommet du volcan
Source: CONRED
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