C'est souvent le cas, mais le hasard fait qu'à peine on a rapporté une info qu'une mise à jour est disponible dans les heures suivantes.
La hausse d'activité constatée courant janvier par l'Institut de Geophysique Péruvien, a été suivi par une hausse encore un peu plus marquée dans la nuit du 31 janvier. Les sismomètres ont en particulier enregistré une séquence de trémor
d'une durée de 11 heures suivi quelques heures plus tard d'une série de signaux liés à des exhalaisons (brusques émission de gaz et peu ou pas de cendres; la présence de cendres été confirmée sur ce cas), qui n'ont pas été suffisantes pour être signalées par le VAAC de Buenos Aires.
d'une durée de 11 heures suivi quelques heures plus tard d'une série de signaux liés à des exhalaisons (brusques émission de gaz et peu ou pas de cendres; la présence de cendres été confirmée sur ce cas), qui n'ont pas été suffisantes pour être signalées par le VAAC de Buenos Aires.
Le 1er février, jour des exhalaisons, aucune activité n'est visible sur les images satellite. Mais hier, 03 février, un panache de dégazage bien plus abondant que la normale se repère sur les données du MODIS.
Présence d'un panache sur l'Ubinas, le 03 février. Image: MODIS/NASA |
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Cette hausse d'activité a été décrite dans le précédent rapport de l'IGP comme pouvant résulter d'infiltration d'eau et cela semble rester, pour l'heure, la seule explication disponible de la part des volcanologue. Ces infiltrations peuvent en effet créer, lorsque l'eau se vaporise ou entre dans un état dit "supercritique". Cet apport de fluide exerce des contraintes supplémentaires à l'intérieur de l'édifice, à même de créer des crises sismiques en fracturant la roche, et favorisant ainsi la circulation des fluides en général, à même de faire apparaître le trémor par exemple. Si les fluides arrivent près de la surface, la baisse de pression provoque leur transformation en gaz et cette vaporisation brutale, en exerçant une contrainte encore plus forte, peut être à l'origine d'une activité explosive. L'absence de magma directement impliquée classe ces explosion dans la catégorie de l'activité "phréatique".
Source: IGP
*pour l'eau ce nouvel état de la matière, ni gaz, ni liquide, ni solide, est atteint pour une température de 347 °C et 218 bars
Source: IGP
*pour l'eau ce nouvel état de la matière, ni gaz, ni liquide, ni solide, est atteint pour une température de 347 °C et 218 bars
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