4 février 2014

Tungurahua: l'activité reste intense

Après la phase paroxysmale du 01 février l'activité sur l'édifice reste très intense avec l'émission permanente d'un panache de cendres et de gaz. Les explosions en "coup de canon" (ondes de choc) sont fréquente et les chutes de cendres parfois abondantes à proximité de l'édifice, sous le vent. Les cendres montent parfois à une hauteur de 5000 m (10 km d'altitude environ). Ces dernières, très légère et transportées par un vent du sud-est, ont atteint hier la ville de Quito.
Les volcanologues de l'IGEPN décrivent en ville un atmosphère nébuleuse, constituée des particules les plus fines en suspension. Les autorités ont décidé de suspendre les vols vers la capitale par mesure de précaution.


Panache du volcan Tungurahua, 03 février 2014
L4activité du Tungurahua hier en fin d'après-midi. Image: IGEPN

Quito sous les cendres du volcan Tungurahua, 03 février 2014
Ambiance un peu morne hier à Quito en raison de la présence des cendres. Image: Eduardo Teran/El Comercio
Eduardo Terán / EL COMERCIO

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Par ailleurs l'IGEPN, suite au paroxysme, a mis en ligne un rapport très complet, illustré de très esthétiques images thermiques des différentes phases de l'éruption. Les plus passionnés, intéressés, hispanophone (une google trad est toujours possible mais jamais parfaitement claire) iront le lire car il donne en détail le déroulé des événement. Les volcanologues concluent ce rapport en présentant les deux scénarios les plus probables pour la suite à court et moyen terme:

* l'activité reste globalement intense. L'activité explosive génère d'importantes quantité de cendres qui affectent les zones habitées alentours. Cette activité peut connaitre de courte de phases encore plus intenses avec des écoulements pyroclastiques faibles à modérés. C'est le scénario dit "à conduit ouvert" pendant lequel le magma qui fait éruption peut libérer son gaz sans trop de problèmes car rien ne vient vraiment obstruer le conduit.

* L'activité décline rapidement mais, après une phase d'activité superficielle peut importante, l'activité revient brusquement avec des explosions puissantes. C'est un scénario dit "en conduit fermé": le magma n'arrive pas à libérer correctement son gaz à cause d'une obstruction. La pression augmente, et finit par faire "sauter le bouchon". L'activité explosive est ici plus intermittente mais plus aussi plus violente.

Ci-dessous un time-lapse assez esthétique de l'activité éruptive qui s'est déroulée juste après le paroxysme.





Sources; IGEPN; Youtube, El Comercio

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