Les autorités chiliennes viennent de décider d'abaisser les niveaux d'alerte du Copahue en réponse à la baisse progressive de la crise sismique en cours.
Du point de vue volcanologique, le niveau d'alerte a été abaissé d'un cran, passant du rouge à l'orange. Bien qu'en baisse, la crise sismique reste importante et montre que l'édifice n'a toujours pas retrouvé un comportement stable, raison pour laquelle le niveau d'alerte n'est abaissé que d'un cran. Si le nombre de secousses montrent une très légère tendance à la hausse depuis deux jours, leur amplitude, par contre, continue de baisser.
Il faut préciser que le passage en alerte orange ne veut pas dire que les volcanologues excluent la possibilité d'une éruption. Au contraire: leur bulletin explicite bien que les signes de l'ascension d'une masse de magma est probablement toujours en cours. La décision d'abaisser le niveau d'alerte répond à un certain nombre de critères mesurés, mais la vigilance reste, elle, à son maximum.
Il faut préciser que le passage en alerte orange ne veut pas dire que les volcanologues excluent la possibilité d'une éruption. Au contraire: leur bulletin explicite bien que les signes de l'ascension d'une masse de magma est probablement toujours en cours. La décision d'abaisser le niveau d'alerte répond à un certain nombre de critères mesurés, mais la vigilance reste, elle, à son maximum.
Côté "civile", le niveau d'alerte a été abaissé par l'ONEMI (service du ministère de l'intérieur) de deux crans, passant du rouge au jaune. Cette décision autorise le retour des quelques 621 personnes évacuées dans leurs maisons, sans restrictions. Il faudra attendre le rapport en ligne de l'ONEMI, plus tard dans la journée probablement, pour avoir peut être plus de détails sur cette décision et les éventuelles modalités mises en place pour le retour des réfugiés chez eux.
C'est évidemment là un pari sur l’avenir mais la décision répond aussi à une contrainte: garder des personnes éloignées de leurs habitations, de leur animaux d'élevage (source de revenus), sans que l'édifice ne montre de signe visible (en surface) d'activité, n'est pas simple. Si la situation reste en l'état trop longtemps, cela peut même devenir contre-productif (crise du volcan Tungurahua en 1999 par exemple).
Côté Argentine, un article du journal Tucuman Noticias mis en ligne il y a une demie-heure semble indiquer que le niveau d'alerte reste au rouge pour le moment, avec maintient des quelques 600 personnes évacuées de Caviahue. Ces dernières sont toujours réfugiées dans deux localités plus à l'est (Loncopué 60km) et Las Lajas (120 km).
Je vous tiendrais bien sûr informé des détails sur l’évolution de cette situation au fur et à mesure qu'ils me parviendrons, à l'aide de mises à jour de cet article (pas de nouveaux post).
Sources : Tucuman Noticias; SERNAGEOMIN; Soychile.cl
Mise à jour 07h56 : le bulletin de l'ONEMI a été mis en ligne. Il ne fournit pas de détails supplémentaire et explique que la décision d'abaisser le niveau d'alerte et d'autoriser le retour des personnes évacuées dans leur logement résulte de l'abaissement du niveau d'alerte volcanologique.
Mise à jour 07h56 : le bulletin de l'ONEMI a été mis en ligne. Il ne fournit pas de détails supplémentaire et explique que la décision d'abaisser le niveau d'alerte et d'autoriser le retour des personnes évacuées dans leur logement résulte de l'abaissement du niveau d'alerte volcanologique.
Mise à jour 20h11: les autorités de Neuquèn, en Argentine, ont elles-aussi levé le niveau d'alerte rouge et l'on ramené au jaune. Les quelques 600 personnes qui étaient évacuées ont commencé à retourner à Caviahue, par des bus mis à leur disposition.
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