Cela fait déjà plusieurs jours que l'activité explosive au sommet du Fuego redevient plus forte, autant en terme de fréquence des explosions, que de leur violence. Et c'est un bulletin spécial publié cette nuit par l'INSIVUMEH qui indique que cette activité connait une forte
hausse, qui n'est pas (ou très très peu) directement visible actuellement à cause de nuages qui cachent le massif, mais est repérée avant tout par une forte augmentation du trémor. On peut la noter aisément en comparant les deux sismogrammes ci-dessous, enregistrés les 24 et 25 février, entre 00h00 et 12h00 (TU).
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Ce nouveau pic s'accompagne visiblement d'au moins deux coulées de lave, qui descendent dans les ravines Santa Teresa et Las Lajas. Les chutes de cendres (particules de moins de 2 mm) et lapillis (particules de 2 à 64 mm de large) sont en cours, en lien avec la présence, au sommet d'une activité explosive maintenant soutenue, peut-être déjà de type fontaine de lave. Ces chutes de particules de lave ont été décrites à Alotenango (au pied du versant est de l'édifice) et Palin (20 km à l'est).
Collecte des chutes de cendres et lappilis sur un drap blanc posé au sol à Alotenango, par les pompiers volontaires. Image: Pompiers d'Antigua |
Pour l'instant cette activité n'a pas généré d'écoulements pyroclastiques, mais la mauvaise météo n'aide pas à avoir une vision claire de ce qu'il se passe actuellement.
Sources: INSIVUMEH; CONRED
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