Klyuchevskoy, Russie, 4754 m
L'activité effusive se poursuit et reste plutôt soutenue du côté du débit de lave. Elle continue de produire deux fronts de coulées distincts qui s'échappent du même évent, situé sur le haut versant sud-est du stratocône. Invisibles depuis la petite ville de Klyuchi, au nord-est, elles sont bien visibles
(quand la météo est favorable) depuis l'est...et de puis l'espace.
(quand la météo est favorable) depuis l'est...et de puis l'espace.
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Une activité explosive strombolienne modeste persiste au sommet de l'édifice: l'éruption reste donc mixte (effusive/explosive) et oblige le KVERT à maintenir le niveau d'alerte aviation à l'orange pour le moment.
L'activité strombolienne se poursuit au sommet, mais reste modeste. Images: KVERT |
Sources: KB-GS-RAS; KVERT; LANDSAT 8/USGS
Manam, Papouasie Nouvelle-Guinée, 1807 m
Depuis le mois de mars dernier, au moment où des signaux persistants commençaient à être émis depuis le sommet de l'édifice, la situation concernant l'activité sur ce volcan ne s'est pas éclaircie: ces signaux sont toujours présents à l'heure actuelle, mais il ne semble qu'aucune observation directe récente n'ait été faite. Si l'on regarde du côté du MIROVA on voit que le "pic d'activité thermique" entamé début mars est toujours en cours. On peut même le comparer avec celui enregistré en 2015 juste après le paroxysme que le volcan à connu fin juillet de cette année-là.
Évolution de l'activité thermique du volcan Manam sur l'année écoulée. Image: MIROVA |
Ces signaux thermiques sont bien visibles aussi sur certaines images satellites récentes. LANDSAT 8 par exemple montre, grâce à une image prise le 06 juin, que l'évent localisé début mars reste toujours aussi actif (= il produit un signal thermique à peu près stable).
L'évent situé au sommet du Manam, responsable des signaux thermiques relevés, et site de la possible (et probable) activité éruptive en cours. Image: LANDSAT 8 |
Reste à savoir si c'est bien une activité éruptive qui est responsable de cette activité thermique, mais à dire vrai il y a de grandes chances, vue la puissance du rayonnement thermique émis. Par ailleurs on peut parfois voir s'échapper (ça dépend surtout de la couverture nuageuse, toujours) un panache bleuté sur les images des satellites MODIS, caractéristique de concentrations élevées en SO2.
Sources: LANDSAT8/USGS; MIROVA
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