L'activité éruptive a fait une pause à partir de vendredi après-midi. La presse Nicaraguayenne (car malheureusement ni le site de l'INETER ni celui du SINAPRED ne font de mises à jour régulières et détaillées) a en effet recueilli les témoignages des habitants d'El Papalonal (au nord-est) et de Puerto Momotombo (au sud-ouest) qui se sont sentis soulagé après la fin es émissions de cendres et l'arrêt de
la coulée de lave. Les images de la webcam INETER donnent toutefois une version un peu différente: des flashs lumineux, probablement des explosions stromboliennes, pouvaient encore être vus dans la nuit de vendredi à samedi. Pour les habitants d'El Papalonal, cela se comprend d'autant mieux que la coulée, justement, se dirigeait sur le territoire de la commune. Une image LANDSAT 8 traitée par le volcanologue Rudiger Escobar Wolf permet de voir la morphologie de cette dernière, quasi identique à celle de 1905, qu'elle recouvre.
la coulée de lave. Les images de la webcam INETER donnent toutefois une version un peu différente: des flashs lumineux, probablement des explosions stromboliennes, pouvaient encore être vus dans la nuit de vendredi à samedi. Pour les habitants d'El Papalonal, cela se comprend d'autant mieux que la coulée, justement, se dirigeait sur le territoire de la commune. Une image LANDSAT 8 traitée par le volcanologue Rudiger Escobar Wolf permet de voir la morphologie de cette dernière, quasi identique à celle de 1905, qu'elle recouvre.
Même si elle a fait peser une crainte sur de nombreuses personnes, cette éruption s'est révélée être une manne financière pour le tourisme. Nombreux sont celles et ceux qui ont fait le déplacement pour observer l'éruption. Comme à l'accoutumée il y a une économie locale qui se créé: des hbaitants locaux, connaissant bien, le terrain, se sont faits guides pour touristes et certains ont ainsi pu approcher de la coulée.
Sources: Presse Nicaraguayenne; Rudiger Escobar Wolf; INETER
Aso, Japon, 1592 m
Après plusieurs semaines de calme, qui avaient conduit les autorités à abaisser le niveau d'alerte du volcan au jaune le 24 novembre dernier, l'Aso a de nouveau été le siège d'une activité explosive aujourd'hui. Elle s'est présentée sous la forme d'une explosion unique, à 08h12 (heure locale), plutôt modeste. Le panache de cendres s'est très rapidement dispersé et la nature même de l'événement n'est pas décrite pour l'heure mais il y a peu de chance qu'il s'agisse d'une activité autre que phréatique ou hydrothermale*.
Le panache de cendres du volcan Aso ce matin. Image: Université de Kumamoto |
phréatique: l'explosion est due une poche de magma est responsable de la déstabilisation d'un système hydrothermal mais ne participe pas directement (pas de lave juvénile dans les dépôts)
hydrothermal: l'explosion n'est due qu'à la déstabilisation du système hydrothermal, sans intervention d'une poche de magma.
Source: Université de Kumamoto
Bromo, Indonésie, 2329 m
Le 04 décembre, le PVMBG a mis en ligne un bulletin qui avait pour objectif de faire le point sur la situation du Bromo suite au regain d'activité qu'il avait manifesté en novembre, et officialiser le passage en alerte niveau 3. Le rapport des volcanologues explique que tout au long du moins de novembre, des bouffées de cendres ont été émises depuis le cratère mais le trémor restait stable, bien que légèrement plus important que la normale. C'est à partir de début décembre que le trémor a commencer à monter de manière très significative.
Sur le cône des cendres l'activité a aussi légèrement évolué: des grondements ont été entendu à plusieurs reprises depuis le début du mois et des cendres ont à nouveau été émises, parfois en quantité no négligeable. Cette évolution sismique, autant que phénoménologique, a justifié le passage en alerte 3 qui s'accompagne d'une fermeture stricte de l'accès au Bromo.
Le pic de trémor, à droite, marque un changement dan la dynamique de l'activité du Bromo débu décembre. Image: PVMBG |
Sur le cône des cendres l'activité a aussi légèrement évolué: des grondements ont été entendu à plusieurs reprises depuis le début du mois et des cendres ont à nouveau été émises, parfois en quantité no négligeable. Cette évolution sismique, autant que phénoménologique, a justifié le passage en alerte 3 qui s'accompagne d'une fermeture stricte de l'accès au Bromo.
Pour le moment il ne semble pas y avoir d'explosion à proprement parler mais ce que redoutent les volcanologues c'est justement le déclenchement d'une activité explosive, au moins phréatique, qui arroserait toute la lèvre du cône de blocs. La situation que l'on voit sur la vidéo ci-dessus représente donc ce qu'il ne faut pas faire actuellement au Bromo.
Sources: PVMBG; Youtube
Sources: PVMBG; Youtube
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