C'est le VAAC de Tokyo qui, le premier, a perçu les cendres sur les données du satellite Himawari 8. Emportées vers l'est sur une longue distance, plus de 300 kilomètres, leur altitude maximale a été estimée à 6000 m, mais elles s'étalaient dans la troposphère entre 2000 et 6000 m. Il se semble y avoir eu qu'un seul événement générateur de ces cendres, et son origine est inconnue: véritable activité explosive? Et si oui, de quelle nature (phréatique, phréatomagmatique, magmatique)? Et si non: quel
autre mécanisme est envisageable? Pourrait-il s'agir d'une nouvelle phase d'instabilité, comme le volcan en a connu une cet été? Ces questions restent pour l'heure sans réponse mais peut-être en aurons-nous certaines dans les jours ou semaines qui arrivent. La seconde solution (instabilité) semble toutefois moins envisageable: sur l'image MODIS ci-dessous à droite, il ne semble pas y avoir de dépôt caractérisant une avalanche de roches au niveau du volcan (la neige semble propre sur l'édifice).
autre mécanisme est envisageable? Pourrait-il s'agir d'une nouvelle phase d'instabilité, comme le volcan en a connu une cet été? Ces questions restent pour l'heure sans réponse mais peut-être en aurons-nous certaines dans les jours ou semaines qui arrivent. La seconde solution (instabilité) semble toutefois moins envisageable: sur l'image MODIS ci-dessous à droite, il ne semble pas y avoir de dépôt caractérisant une avalanche de roches au niveau du volcan (la neige semble propre sur l'édifice).
En tout cas sans attendre le niveau d'alerte aviation a été élevé du vert à l'orange par le KVERT suite à cet événement.
Sources: VAAC de Tokyo; KVERT; NOAA; MODIS/NASA
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