Cotopaxi, Equateur, 5911m
Les phénomènes (aléas)
L'activité sur le Cotopaxi a connu une phase de léger déclin à partir du 28 août, date à partir de laquelle l'Institut de Géophysique d'Equateur a commencé à constater une baisse dans l'intensité des émissions de cendres. Les volcanologues indiquent que c'est aussi à ce moment-là que l'énergie
sismique produite par la crise à commencé à baisser.
L'activité sur le Cotopaxi a connu une phase de léger déclin à partir du 28 août, date à partir de laquelle l'Institut de Géophysique d'Equateur a commencé à constater une baisse dans l'intensité des émissions de cendres. Les volcanologues indiquent que c'est aussi à ce moment-là que l'énergie
sismique produite par la crise à commencé à baisser.
Évolution de la quantité d'énergie libérée par la sismicité de la crise en cours. Après un pic important fin août une forte diminution est entamée. Image : IGEPN |
Malgré tout une sismicité relativement profonde, dont les hypocentres (foyers) sont localisés entre 3 et 11 km de profondeur sous le sommet a été repérée depuis le 01 septembre. Il s'agit de secousses dûes à de la fracturation et à des mouvements de fluides et les volcanologues interprètent ces secousses comme le résultat de nouvelles injections de magma. L'information a son importance car dès hier les émissions de cendres sont redevenues assez vigoureuses pour former un panache qui s'est élevé jusqu'à 4000 m d'altitude : un lien est possible, mais il n'est pas clairement établi pour l'heure dans les communiqués.
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Un petit écoulement boueux de très faible intensité a été repéré sur les sismogrammes, et ses dépôts ont été observés sur le terrain. Il ne provient pas de la fonte du glacier, mais de la pluie qui est tombée ces derniers jours sur l'édifice, raison pour laquelle le volume de l'écoulement a été faible.
Pour le moment je n'ai pas trouvé d'informations nouvelles concernant la composition des cendres émises: pour le moment elles ne semblent toujours constituées que de laves anciennes pulvérisées....du moins jusqu'à ce qu'une analyse viennent nous en informer du contraire.
Les conséquences
Des chutes de cendres ont été recensées dans plusieurs villages proches de l'édifice, comme El Chaupi, Machachi, Aloasí, Tambillo, et d'autres décrites dans le dernier bulletin du Ministerio Coordinador de Seguridad. Des odeurs de soufre ont par ailleurs été associées à ces chutes de cendres.
Les 140 centres choisis comme sites d'accueils en cas d'évacuations ("albergues") continuent d'être préparés et ont atteint une capacité d'accueil supérieure à 25700 places.
Sources : Ministerio Coordinador de Seguridad; IGEPN
Tungurahua, Equateur, 5023 m
Les phénomènes
Entre début juin et début juillet le volcan est resté dans une phase de calme. Celle-ci à pris fin début juillet par une hausse de la sismicité, en particulier les secousses de type LP, associées aux mouvements de fluides, qui ont parfois conduits à des émissions de cendres, plutôt modestes et, surtout, discontinues. Cette activité s'est poursuivie déclinant à partir d'une date situées autour du 23 juillet mais a repris de la vigueur début août avec un pic de secousses LP suivi quelques jours plus tard de nouvelles émissions de cendres. Ces dernières ont de nouveau refait leur apparition les 26-27 août et encore hier soir. Comme celles qui l'ont précédé cet été, elle est restée plutôt modeste et s'est terminée avant le couché du soleil.
Le volcan poursuit donc son activité sous la forme de "pulses" d'activité espacés de plusieurs jours/semaines de calme relatif. La plutôt bonne nouvelle avec ce type d'activité, c'est qu'elle semble traduire le fait que le conduit n'est pas obstrué, situation qui a conduit par le passé cette activité à produire des explosions particulièrement puissantes et dangereuses.
Nouvelle émission de cendres, le soir du 02 septembre. Image: IGEPN |
Les conséquences
Rien de particulièrement grave, mais des chutes de cendres ont été décrites à l'ouest du volcan (comme très souvent) dans le village de Pillate.
Source : IGEPN
Reventador, Equateur, 3562m
Les phénomènes (aléas)
Et il ne faudra pas oublier, situation peu banale, qu'il y a actuellement trois volcan qui émettent simultanément des cendres en Equateur. Le Reventador est en activité permanente depuis des mois, et semi-permanente depuis 2008. Il s'agit toujours essentiellement d'une activité explosive, qui peut parfois s'accompagner d'une effusion. Or qui dit "explosion" dit "cendres": des panaches sont irrégulièrement produits au sommet du cône situé dans l'imposante caldera d'avalanche (plus de 20 000ans). Cette activité superficielle est modeste pour le moment mais reste associée à une sismicité décrite, elle, comme élevée dans les bulletins de l'IGEPN.
Panache de cendres dû à l'activité explosive sur le cône du Reventador, le 02 septembre 2015. Image : IGEPN |
Les conséquences
Pour le moment cette activité n'a pas de conséquences sur les populations qui vivent à proximité de l'édifice.
Source : IGEPN
Bonjour,
RépondreSupprimerY a t-il des données sur les cendres du Tungurahua ?
Merci,