Les phénomènes (Aléas)
Le volcan continue de connaitre une activité interne légèrement supérieure à la normale. Elle s'est exprimée hier à la surface sous la forme d'émissions de cendres plutôt modestes, avec des panaches
hauts, au maximum, de 2000m.
Le volcan continue de connaitre une activité interne légèrement supérieure à la normale. Elle s'est exprimée hier à la surface sous la forme d'émissions de cendres plutôt modestes, avec des panaches
hauts, au maximum, de 2000m.
Panache de cendres au sommet du Tungurahua. Image : OVT-IGEPN |
Dans un nouveau rapport spécial mis en ligne hier les volcanologues de l'IGEPN indiquent que la quantité de SO2, gaz d'origine magmatique, libérée quotidiennement reste très élevée avec un pic à 5800 tonnes le 11 juillet.
Il n'est toujours pas exclu que cette activité supérieure à la normale depuis début avril puisse encore augmenter mais le scénario considéré par l'IGEPN comme le plus probable pour le moment est que l'activité reste modeste à court-moyen terme.
Les conséquences
De faibles chutes de cendres ont été recensées dans les villages alentours, en particulier Paligtahua, au sud-ouest de l'édifice (le secteur compris entre le nord-ouest est le sud-ouest est le plus fréquemment touché par l'activité de ce volcan). Elles n'ont pas causé de problèmes particuliers.
Les conséquences
De faibles chutes de cendres ont été recensées dans les villages alentours, en particulier Paligtahua, au sud-ouest de l'édifice (le secteur compris entre le nord-ouest est le sud-ouest est le plus fréquemment touché par l'activité de ce volcan). Elles n'ont pas causé de problèmes particuliers.
Source : IGEPN
Sinabung, Indonésie, 2460 m
Les phénomènes (aléas)
Les phénomènes (aléas)
L'activité extrusive (émission de lave visqueuse) qui avait débuté fin décembre 2013 semble se poursuivre, mais elle a manifestement très fortement ralenti depuis fin juin-début juillet. Les avalanches de blocs qui se détachent du sommet sont toujours présentes, mais moins fréquentes qu'il y a 3-4 semaines, et les écoulement pyroclastiques sont devenus plutôt rares: lorsqu'ils se produisent il sont le plus souvent d'une ampleur faible à modérée.
Le lobe de lave qui descend depuis la galette de lave sommitale sur le versant sud semble être moins instable et, sur le versant est-sud-est c'est un nouveau petit lobe (le troisième depuis janvier 2014) qui a commencé à se former.
Le nouveau lobe de lave (le troisième) sur le versant est-sud-est du Sinabung. Image : Maz Yons, via @LeopoldAdam |
Lui-aussi n'est, pour le moment, pas très instable bien qu'il progresse de plusieurs mètres par jour. C'est d'ailleurs le fait qu'il s'effrite peu malgré sa position, perchée au départ d'une pente forte, qui suggère que le taux d'extrusion de la galette de lave est fortement ralentit.
"S'effrite peu" signifie aussi qu'il n'est pas complètement stabilisé: des fragments peuvent se décrocher de temps à autres, comme celui d'aujourd'hui par exemple, qui fut à l'origine d'une série d'écoulements pyroclastiques, dont le plus important a atteint une longueur de 2500m. Et vu sa position perchée il n'est pas exclu que, même avec une extrusion faible, des fragments de gros volume puissent se détacher et donner des écoulements pyroclastiques plus importants.
"S'effrite peu" signifie aussi qu'il n'est pas complètement stabilisé: des fragments peuvent se décrocher de temps à autres, comme celui d'aujourd'hui par exemple, qui fut à l'origine d'une série d'écoulements pyroclastiques, dont le plus important a atteint une longueur de 2500m. Et vu sa position perchée il n'est pas exclu que, même avec une extrusion faible, des fragments de gros volume puissent se détacher et donner des écoulements pyroclastiques plus importants.
L'un des écoulements pyroclastique d'aujourd'hui. Image : auteur inconnu, via @LeopoldAdam (twitter) |
Le volume total du dôme, en ne comptant que la partie actuellement active (donc pas la première coulée visqueuse qui s'était formée entre janvier et juin 2014), atteindrait 3.2 millions de m3 d'après la presse indonésienne.
Les conséquences
Pour le moment ce sont toujours environ 10 00 personnes qui sont déplacées.
Sources : IGEPN; @LeopoldAdam; Presse indonésienne
Akan, Japon, 1499 m
Les phénomènes (aléas)
Dans un bulletin mis en ligne hier le Japan Meteorological Agency (JMA) indique que la sismicité sur le complexe volcanique d'Akan, et plus particulièrement sous son cône actif appelé Me-Akan (ou Meakan Dake) est actuellement anormale. Il semble que, conjointement, une hausse des températures des fumerolles (ce point n'est pas clair) dans le cratère actif ait été observée. Les épicentres des secousses se trouvent à environ 3000m sous la sommet du cône actif (qui n'est pas le sommet du massif volcanique, situé sur un cône voisin). Les volcanologues japonais ont commencé par ailleurs à enregistrer une diminution de l'intensité du champ magnétique sur l'édifice à partir du moins de mars. Ils l'attribuent à une augmentation de la température interne au volcan: les propriétés magnétiques des roches ont en effet tendance à s'estomper lorsqu'elles sont chauffées.
Pour le moment la webcam du JMA ne montre que la panache produit par le dégazage (activité fumerolienne). Il convient de préciser que ce type de crise s'est déjà produite dans le passé. Depuis plusieurs décennies déjà le Meakan a été le siège de phases d'activité phréatique, la dernière en date ne remontant qu'à 2008.
Les conséquences
Pour le moment il ne semble pas y avoir eu de disposition particulière. Le niveau d'alerte1, en vigueur sur ce volcan depuis 2009 (il avait été abaissé suite à l'activité de 2008) est toujours en vigueur pour le moment. Les autorités ont rappelé qu'il faut aire preuve de grande prudence après les événements phréatiques, parfois malheureux, de ces derniers mois.
Source : JMA
Les conséquences
Pour le moment ce sont toujours environ 10 00 personnes qui sont déplacées.
Sources : IGEPN; @LeopoldAdam; Presse indonésienne
Akan, Japon, 1499 m
Les phénomènes (aléas)
Dans un bulletin mis en ligne hier le Japan Meteorological Agency (JMA) indique que la sismicité sur le complexe volcanique d'Akan, et plus particulièrement sous son cône actif appelé Me-Akan (ou Meakan Dake) est actuellement anormale. Il semble que, conjointement, une hausse des températures des fumerolles (ce point n'est pas clair) dans le cratère actif ait été observée. Les épicentres des secousses se trouvent à environ 3000m sous la sommet du cône actif (qui n'est pas le sommet du massif volcanique, situé sur un cône voisin). Les volcanologues japonais ont commencé par ailleurs à enregistrer une diminution de l'intensité du champ magnétique sur l'édifice à partir du moins de mars. Ils l'attribuent à une augmentation de la température interne au volcan: les propriétés magnétiques des roches ont en effet tendance à s'estomper lorsqu'elles sont chauffées.
Pour le moment la webcam du JMA ne montre que la panache produit par le dégazage (activité fumerolienne). Il convient de préciser que ce type de crise s'est déjà produite dans le passé. Depuis plusieurs décennies déjà le Meakan a été le siège de phases d'activité phréatique, la dernière en date ne remontant qu'à 2008.
Le panache de gaz du volcan Meakan au soir du 15 juillet. Image : JMA |
Les conséquences
Pour le moment il ne semble pas y avoir eu de disposition particulière. Le niveau d'alerte1, en vigueur sur ce volcan depuis 2009 (il avait été abaissé suite à l'activité de 2008) est toujours en vigueur pour le moment. Les autorités ont rappelé qu'il faut aire preuve de grande prudence après les événements phréatiques, parfois malheureux, de ces derniers mois.
Source : JMA
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