Les volcanologues de l'équipe de l'OVCV et leurs collègues du groupe GEOVOL (dont certains membres sont venu en renfort des Canaries) se sont rendu quotidiennement dans la Caldera de Cha cette semaine pour effectuer une certains nombres de relevés et d'observations. Jusqu'à hier il ont pu noter qu'une faible activité strombolienne animait toujours les nouveaux cônes sur la fissure active, avec des projections montants à quelques dizaines de mètres de hauteur. La courte phase de reprise
décrite dans ma mise à jour du 07 janvier s'est en réalité produite deux jours plus tôt, le 05 janvier, et non le 06. Depuis lors plus aucune effusion n'a été décrite dans les relevés des volcanologues.
décrite dans ma mise à jour du 07 janvier s'est en réalité produite deux jours plus tôt, le 05 janvier, et non le 06. Depuis lors plus aucune effusion n'a été décrite dans les relevés des volcanologues.
Courte coulée de lave observée en caméra thermique, le 05 janvier. Image: UNI-CV/OVCV |
Hier les volcanologues ont pu observer dans la matinée l'activité strombolienne, qui générait alors un panache relativement dilué mais encore constitué de cendres, haut de 1000 à 1200 m environ. Le son des explosions ("bang"!) se faisait alors entendre toutes les 15 à 30 secondes et les projections étaient toujours envoyées sur quelques dizaines de mètres de hauteur.
Le soir, à 18h00, le même cône ne produisant plus d'activité explosive, et seul un panache de gaz dilué était observé.
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Dans un article publié hier par FogoNews la volcanologue Sonia Silva indique que l'ensemble des signaux continuent de diminuer. En surface l'activité explosive du cône s'est fortement atténuée, avec une explosion toutes les 30 minutes à 1 heure. Toutefois les volcanologues ne décréterons pas la fin de l'éruption tant que le taux de dioxyde de soufre émis quotidiennement n'aura pas atteint 200 tonnes par jour, alors qu'il a encore varié cette semaine entre 2430 et 637 tonnes/jour.
En effet, tant que la quantité de gaz émis est importante cela signifie que le magma qui remplit les conduits reste liquide, et donc potentiellement éruptible. Les clés de la suite des événements se situent toutefois à plus grande profondeur, où les mécanismes qui, in fine, conduisent à l'éruption, se localisent.
Et là, personne ne peut dire exactement ce qu'il se passe. Bien que l'ensemble des signaux soient sur une pente descendante, il ne serait donc pas prudent de décréter la fin de l’éruption car il n'est pas impossible que l'activité connaisse des sursauts (comme ceux de fin décembre et du 05 janvier par exemple) voire, même si c'est peu probable, qu'une seconde "vraie" phase éruptive débute.
Sources: UNI-CV; Fogonews
En effet, tant que la quantité de gaz émis est importante cela signifie que le magma qui remplit les conduits reste liquide, et donc potentiellement éruptible. Les clés de la suite des événements se situent toutefois à plus grande profondeur, où les mécanismes qui, in fine, conduisent à l'éruption, se localisent.
Et là, personne ne peut dire exactement ce qu'il se passe. Bien que l'ensemble des signaux soient sur une pente descendante, il ne serait donc pas prudent de décréter la fin de l’éruption car il n'est pas impossible que l'activité connaisse des sursauts (comme ceux de fin décembre et du 05 janvier par exemple) voire, même si c'est peu probable, qu'une seconde "vraie" phase éruptive débute.
Sources: UNI-CV; Fogonews
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