A partir de 17h45 (heure locale) une phase de déstabilisation de la galette de lave qui occupe le sommet du "dôme" Caliente a débuté, générant une série d'importants écoulements pyroclastiques et une activité explosive sommitale.
Voilà une image de la scène, prise hier par l'INSIVUMEH, juste après le départ de cette séquence éruptive.
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| Paroxysme du Santiaguito du 22 août 2013. Image : INSIVUMEH |
L'image montre bien les trois éléments qui décrit le bulletin spécial de l'INSIVUEMH.
Tout d'abord le panache chargé de cendres. Ce dernier est le résultat de la libération brutale d'une pression accumulée, générée par la présence de la galette de lave qui bloque la libération des gaz magmatiques. D'après l'INSIVUMEH il s'est élevé jusqu'à 4000 m d'altitude, et n'a pu être observé sur les images satellites.
Ensuite l'écoulement pyroclastique, assez imposant, qui est généré par une déstabilisation de la portion de la galette de lave qui débordait sur les flancs. On peut lire dans le bulletin spécial que les écoulements ont affecté les versant sud et sud-est. L'image, quand à elle, ne montre qu'un important écoulement sur le versant nord-nord-est. On voit nettement sur cette photo le front de cet écoulement percuter l'immense falaise presque verticale (limite en pointillés blancs) ouverte en 1902, sur le versant sud du Santa Maria. Le Santiaguito n'a commencé sa formation que 10 ans plus tard, en 1922.
Enfin les bombes et des blocs de lave projetés par l'activité explosive. Ceux-ci ne se voient pas directement mais ont littéralement mitraillé le sol des versants sud, sud-est et sud-ouest du Caliente, soulevant une multitude de petits panaches de poussière. Le bulletin spécial indique que certains blocs sont retombés jusqu'à 500 m de distance!
Source : INSIVUMEH
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