S'il y a quelque chose de frustrant avec le Pacaya, en terme d'informations j'entends, c'est le manque d'iconographie récente (moins d'une semaine) qui pourrait illustrer l'activité en cours. Car l'édifice reste le siège d'une éruption strombolienne, de faible intensité. Des bombes sont projetées jusqu'à une quarantaine de mètres de hauteur mais à une fréquence visiblement assez faible.
La morphologie du Pacaya, après le paroxysme de mai 2010. Image : Grovlam; prise à une date inconnue |
L'INSIVUMEH, organisme en charge de la surveillance volcanique, note par ailleurs que cette activité semble connaitre une hausse depuis hier, les explosions étant entendues jusqu'à San Francisco de Sales (point de départ de l'"ascension" (faible difficulté) jusqu'à l'édifice), à 3 km au nord-ouest de l'édifice.
Le journal guatémaltèque La Prensa Libre notait d'ailleurs dans un article daté du 15 mai que les autorités, notamment le directeur du parc national, avaient restreint l'accès au volcan en raison d'une hausse d'activité, craignant en particulier que des bombes ne retombent sur certains sites très visités, laissés par le paroxysme de 2010 comme les tunnels de lave de "Los Cavernos".
Sources : INSIVUMEH; La Prensa Libre.
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