Certes la crise sismique que connait l'édifice est loin d'être terminée et la probabilité qu'une activité éruptive démarre reste très élevée. Mais sont intensité s'est légèrement amoindrie depuis hier d'après le dernier rapport du SERNAGOMIN. Le nombre de secousses ainsi que l'énergie libérée par cette activité sont en légère baisse actuellement.
Il faut préciser qu'il est tout à fait possible que cette baisse ne soit que temporaire et l'édifice reste très instable malgré tout.
Côté évacuation, les choses se passent visiblement plutôt bien. L'ONEMI a mis en ligne un "bilan d'étape", indiquant que 316 personnes ont été évacuées avec l'aide des personnels de la cellule de crise. Actuellement ce même personnel est en train de comptabiliser le nombre de personnes qui ont évacué seules, afin d'avoir une idée plus précise du nombre total de personnes déplacées actuellement.
Car une (plutôt bonne) nouvelle à ce niveau est arrivée hier : les chiffres donnés en début de crise ne sont pas bons. Les autorités estimaient en effet que plus de 2200 personnes seraient à évacuer mais ce chiffre, déterminé en décembre, doit être revu à la baisse, peut-être de moitié, ce qui, quoi qu'il arrive, rend l'évacuation plus simple.
Car une (plutôt bonne) nouvelle à ce niveau est arrivée hier : les chiffres donnés en début de crise ne sont pas bons. Les autorités estimaient en effet que plus de 2200 personnes seraient à évacuer mais ce chiffre, déterminé en décembre, doit être revu à la baisse, peut-être de moitié, ce qui, quoi qu'il arrive, rend l'évacuation plus simple.
Infographie créée par le journal El Mercurio. On y voit les principales zones à risques et la localisation des sites à évacuer. Image : El Mercurio |
L'ONEMI a par ailleurs mis à disposition du matériel lourd: un hélicoptère pour survoler la zone à risque et éventuellement porter secours; un générateur dans l'école d'El Raco, l'un des refuges désignés, afin de parer à toute coupure d’électricité, évidemment essentielle en cette période hivernale (je parle bien ici de l'hiver austral, pas de "l'hiver indien" qui règne actuellement chez nous).
Les niveaux d'alerte restent donc au rouge pour le moment et les équipes sur place semblent se donner tous les moyens pour réaliser l'évacuation dans de bonnes conditions.
Sources : SERNAGEOMIN; El Mercurio; ONEMI.
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