Kilauea, Etats-Unis, 1222m
Et voilà que vient tout juste de débuter ce moment exceptionnel que toutes celles et ceux qui, comme moi, regardent tous les jours les webcams du Kilauea attendaient: le lac de lave a commencé de déborder sur le plancher du Halema'uma'u!!! Il ne s'agit peut-être que d'un débordement temporaire,
nous verrons bien, mais c'est un moment spécial, pour les raisons exposées dans mon post précédent concernant le Kilauea.
nous verrons bien, mais c'est un moment spécial, pour les raisons exposées dans mon post précédent concernant le Kilauea.
Débordement du lac de lave du Kilauea. Image: HVO/USGS |
Affaire à suivre, évidemment, en particulier grâces aux webcams du HVO!
Mise à jour, 19h57
Juste un time-lapse exceptionnel d'un effondrement du bord de la paroi du Halema'uma'u dans le lac de lave hier, et l'explosion qui a suivi. Superbe.
Mise à jour 30 avril 2015, 08h11
Je viens de lire le dernier rapport de l'HVO et les volcanologues américains expliquent que l'explosion qui a eu lieu avant-hier (time-lapse ci-dessus), a fortement impacté l'ancienne zone qui servait de point d'observation aux touristes, fermé en 2007 et interdit d'accès. Avec la hausse du niveau du lac, la pression exercée par la colonne de magma sur les paroi augmente et les variations de niveau se traduit donc par des phases de contraction-relâchement des roches de la paroi, déjà fragiles (fissures), qui peuvent produire d'autres effondrements. On a vu, grâce au time-lapse, la réaction du lac de lave: l'explosion suivi d'un temps très long d'une remontée importante de bulles. Il s'agit de la conséquence d'une déstabilisation de la zone riche en bulles dont je parlais dans le post précédent, et ce dégazage forcé a été accompagné d'une baisse du niveau du lac (le niveau de bulle s'est dégonflé en quelque sorte): de quoi réfléchir avant de dépasser l'interdiction.
Les volcanologues estiment donc que plusieurs possibilités sont ouvertes pour la suite des événements, attention, accrochez vos ceintures.
1- seuls les réservoirs qui alimentent le lac de lave sont affectés, sans utilisation des Rift-Zone pour l'évacuation du trop plein. A ce moment-là le lac de lave va voir son niveau rester haut et il continuera, au gré de ses fluctuations, à déborder. Ces débordements successifs peuvent à terme aboutir à la construction d'un mur de lave, formant alors un lac de lave perché, similaire à celui de 1983 (voire photo dans le post précédent).
2- cet afflux affecte d'abord le sommet (comme c'est le cas le plus fréquent) puis le magma finit par emplir la Rift-Zone Nord-Est : on sait que les deux systèmes sont connectés. Dans ce cas-là on pourrait voir l'activité au Pu'u O'o augmenter rapidement dans les jours qui viennent avec, par exemple, le recouvrement, même partiel, du plancher de son cratère par des coulées, voir l'apparition de petits lacs de lave. On peu noter quand même que ces 15 derniers jours ont été marqués par le retour de petits débordements, courts et peu fréquents certes, mais qui n'avaient plus été observés depuis des mois. Ce type de phénomènes pourrait donc s'accentuer prochainement. Il peut aussi arriver que ce soit les coulées qui émergent à la base du Pu'u O'o et produisent le "champ de lave du 27 juin" qui voient leur débit augmenter sous l'effet de cet afflux.
Toutefois le magma qui afflue semble, pour le moment, rester plutôt confiné dans la zone sommitale: il n'y a pas encore eu de réaction franche au niveau du Pu'u O'o ce qui fait aussi dire aux volcanologues que...
3- ce supplément de magma pourrait s'exprimer ailleurs:
*soit sur une autre portion de la Rift-Zone Est, entre le sommet du Kilauea et le Pu'u O'o, comme ce fut le cas, en miniature, en 2011 pour l'éruption fissurale dite "de Kamoamoa". Après une hausse dela sismicité et une inflation de la zone sommitale, marquée par une remontée du niveau du lac de lave, et une baisse de l'activité au Pu'u O'o, des fissures s'ouvrent à environ 2 km en amont du Pu'u O'o et laissent s'échapper des coulées.
* soit carrément sur la Rift-Zone Sud-Ouest: une partie de la sismicité s'y déroule actuellement ce qui indique qu'elle réagit à cette nouvelle intrusion: il est possible donc que ce soit elle qui "propose" la voie d'évacuation la plus simple pour ce magma tout neuf. Si cela se produisait il s'agirait de la première fois depuis 1974 que cette Rift-Zone serait utilisée.
Quand à nous, simples observateurs, il ne nous reste plus qu'à suivre les événements.
Sources: HVO; USGS
Mise à jour, 19h57
Juste un time-lapse exceptionnel d'un effondrement du bord de la paroi du Halema'uma'u dans le lac de lave hier, et l'explosion qui a suivi. Superbe.
Mise à jour 30 avril 2015, 08h11
Je viens de lire le dernier rapport de l'HVO et les volcanologues américains expliquent que l'explosion qui a eu lieu avant-hier (time-lapse ci-dessus), a fortement impacté l'ancienne zone qui servait de point d'observation aux touristes, fermé en 2007 et interdit d'accès. Avec la hausse du niveau du lac, la pression exercée par la colonne de magma sur les paroi augmente et les variations de niveau se traduit donc par des phases de contraction-relâchement des roches de la paroi, déjà fragiles (fissures), qui peuvent produire d'autres effondrements. On a vu, grâce au time-lapse, la réaction du lac de lave: l'explosion suivi d'un temps très long d'une remontée importante de bulles. Il s'agit de la conséquence d'une déstabilisation de la zone riche en bulles dont je parlais dans le post précédent, et ce dégazage forcé a été accompagné d'une baisse du niveau du lac (le niveau de bulle s'est dégonflé en quelque sorte): de quoi réfléchir avant de dépasser l'interdiction.
Les volcanologues estiment donc que plusieurs possibilités sont ouvertes pour la suite des événements, attention, accrochez vos ceintures.
1- seuls les réservoirs qui alimentent le lac de lave sont affectés, sans utilisation des Rift-Zone pour l'évacuation du trop plein. A ce moment-là le lac de lave va voir son niveau rester haut et il continuera, au gré de ses fluctuations, à déborder. Ces débordements successifs peuvent à terme aboutir à la construction d'un mur de lave, formant alors un lac de lave perché, similaire à celui de 1983 (voire photo dans le post précédent).
2- cet afflux affecte d'abord le sommet (comme c'est le cas le plus fréquent) puis le magma finit par emplir la Rift-Zone Nord-Est : on sait que les deux systèmes sont connectés. Dans ce cas-là on pourrait voir l'activité au Pu'u O'o augmenter rapidement dans les jours qui viennent avec, par exemple, le recouvrement, même partiel, du plancher de son cratère par des coulées, voir l'apparition de petits lacs de lave. On peu noter quand même que ces 15 derniers jours ont été marqués par le retour de petits débordements, courts et peu fréquents certes, mais qui n'avaient plus été observés depuis des mois. Ce type de phénomènes pourrait donc s'accentuer prochainement. Il peut aussi arriver que ce soit les coulées qui émergent à la base du Pu'u O'o et produisent le "champ de lave du 27 juin" qui voient leur débit augmenter sous l'effet de cet afflux.
Toutefois le magma qui afflue semble, pour le moment, rester plutôt confiné dans la zone sommitale: il n'y a pas encore eu de réaction franche au niveau du Pu'u O'o ce qui fait aussi dire aux volcanologues que...
3- ce supplément de magma pourrait s'exprimer ailleurs:
*soit sur une autre portion de la Rift-Zone Est, entre le sommet du Kilauea et le Pu'u O'o, comme ce fut le cas, en miniature, en 2011 pour l'éruption fissurale dite "de Kamoamoa". Après une hausse dela sismicité et une inflation de la zone sommitale, marquée par une remontée du niveau du lac de lave, et une baisse de l'activité au Pu'u O'o, des fissures s'ouvrent à environ 2 km en amont du Pu'u O'o et laissent s'échapper des coulées.
* soit carrément sur la Rift-Zone Sud-Ouest: une partie de la sismicité s'y déroule actuellement ce qui indique qu'elle réagit à cette nouvelle intrusion: il est possible donc que ce soit elle qui "propose" la voie d'évacuation la plus simple pour ce magma tout neuf. Si cela se produisait il s'agirait de la première fois depuis 1974 que cette Rift-Zone serait utilisée.
Une carte des coulées montrant les deux Rift-Zone qui partent du sommet. La rift-Zone Est ("East Rift-Zone") est la plus utilisée par le magma depuis des décennies, contrairement à la Rift-Zone Sud-Ouest ("SouthWest Rift Zone). Image: USGS |
Quand à nous, simples observateurs, il ne nous reste plus qu'à suivre les événements.
Sources: HVO; USGS
Piton de la Fournaise, France, 2631 m
C'est notre Kilauea à nous et il pourrait nous faire la surprise d'une seconde éruption pour cette année 2015. Une sismicité profonde a été enregistrée par l'Observatoire (OVPF) pendant plusieurs semaines suite à l'éruption de février dernier. Le site Fournaise.info, qui fait un point précis de la situation, indique que ces secousses ont migré depuis une zone profonde située à 7 km sous le sommet, vers une zone plus superficielle, située vers 2 km de profondeur. Un brusque "saut" de la source de la sismicité a toutefois été relevé avec l'arrêt des secousses profondes et l'apparition de secousses encore plus superficielles (quelques centaines de mètres de profondeur) depuis ce week-end.
Le tout est associé à des déformations assez marquées du Dolomieu ce qui créé les conditions nécessaires pour que la préfecture déclenche, ce matin à 06h00 (heure locale), le niveau 1 du plan ORSEC "volcan" dont la première mesure est l'interdiction d'accès à l'Enclos Fouqué, au sol comme depuis les airs.
Deux possibilités s'offrent visiblement aux volcanologues de l'Observatoire:
- soit du magma arrive d'une source profonde et se trouve maintenant à quelques centaines de mètres sous la surface
- soit du magma arrive d'une source profonde mais s'est arrêté vers 2000m. Sa présence déstabilisé des poches plus superficielles, de magma plus ancien, situées à quelques centaines de mètres de profondeur ce qui créé la sismicité observée depuis ce week-end.
Pour le moment, tout est calme, mais qui sait ce qu'il peut se produire dans les heures qui arrivent. Gardez donc, on ne sait jamais, un oeil sur les webcams de l'OVPF.
Mise à jour, 19h59
Le dernier bulletin émis par l'OVPF confirme la forte augmentation des émanations de CO2 d'origine pprofonde, souvent un signe d'une recharge en magma neuf et à priori associée à la sismicité profonde.
Sources: Fournaise.info, OVPF ; Twitter (merci à Olivier Dupéré et à Laurent, d'exoFM!)
Le tout est associé à des déformations assez marquées du Dolomieu ce qui créé les conditions nécessaires pour que la préfecture déclenche, ce matin à 06h00 (heure locale), le niveau 1 du plan ORSEC "volcan" dont la première mesure est l'interdiction d'accès à l'Enclos Fouqué, au sol comme depuis les airs.
Deux possibilités s'offrent visiblement aux volcanologues de l'Observatoire:
- soit du magma arrive d'une source profonde et se trouve maintenant à quelques centaines de mètres sous la surface
- soit du magma arrive d'une source profonde mais s'est arrêté vers 2000m. Sa présence déstabilisé des poches plus superficielles, de magma plus ancien, situées à quelques centaines de mètres de profondeur ce qui créé la sismicité observée depuis ce week-end.
Pour le moment, tout est calme, mais qui sait ce qu'il peut se produire dans les heures qui arrivent. Gardez donc, on ne sait jamais, un oeil sur les webcams de l'OVPF.
Tout est calme pour le moment, mais les choses peuvent évoluer rapidement... ou se calmer. Image: OVPF |
Mise à jour, 19h59
Le dernier bulletin émis par l'OVPF confirme la forte augmentation des émanations de CO2 d'origine pprofonde, souvent un signe d'une recharge en magma neuf et à priori associée à la sismicité profonde.
Sources: Fournaise.info, OVPF ; Twitter (merci à Olivier Dupéré et à Laurent, d'exoFM
Dempo, Indonésie, 3173m
Le PVMBG a élevé le niveau d'alerte d'un cran le passant ainsi à2, du volcan Dempo aujourd'hui. En cause: une sismicité anormale qui montre une instabilité du système hydrothermale de ce volcan, très développé.
Hausse de la sismicité ces derniers jours sur le volcan Dempo. Image: PVMBG |
La principale crainte à court terme semble être l'apparition d'une activité phréatique ou phréatomagmatique. En effet le cratère ouvert au sommet de l'édifice* est occupé par un lac d'acide d'un volume estimé à quelques 8.5 millions de m3.
Le volcan Dempo sur Google Earth. |
Les dernières activités (2006 et 2009) ont toutes deux été phréatiques.
* un cône appelé Marapi, mai qui n'a rien à voir le stratovolcan Marapi situé lui-aussi sur Sumatra
Source: PVMBG
L’intervalle entre les images du piton de la fournaise ou du kilauea est très long c'est dommage car il est difficile de suivre sans s'endormir. :-)
RépondreSupprimerBonsoir.
SupprimerC'est tout à fait vrai et je pense qu'il serait interessant, même dans un simple souci d'attractivité de leur site, donc de communication et d'image en quelque sorte, un nerf de la guerre aujourd'hui, que les volcanologues de l'OVPF/IPGP aient des webcams 2 ou 3 crans au dessus en terme de qualité (type Colima, au minimum). Mais je suppose qu'il y a là une question de priorités et de budgets. Elle finiront bien par tomber en panne et il faudra alors les remplacer :-).
En attendant, caféine pour tout le monde!!! :-)
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerBonjour à tous
RépondreSupprimerdès qu'on parle du Piton, je suis la...
je suit attentivement le déroulé.... imaginons une éruption type 98 !!!
le gonflement rapide semble quand même indiquer une éruption proche, non ?
tout les signes sont la..
A bientôt
ps: correction orthographique.
Bonjour,
RépondreSupprimerEspérons une éruption type 98 ! En effet, il y a les signes d'un nouvel apport magmatique profond comme en atteste la sismicité et les teneurs en CO2, ce qui est comparable à la situation de 1998. Néanmoins, dans le cas actuel, la sismicité "profonde" n'a démarré que depuis quelques semaines et surtout, elle est resté à l'aplomb du sommet, là où dans le cas de 1998, la sismicité a duré six mois et a migré depuis la Plaine des Palmistes jusque sous le sommet.
L’inflation du cône sommital montre une perturbation du système superficiel, par des fluides (gaz ou magma) et n’a pas de lien avec la proximité du début de l’éruption.
En tout cas ces deux géants boucliers nous régalent !
Le sac est prêt !
Bonne soirée,
Ludovic
Bonsoir Ludovic, Bonsoir Mr Lecomte. Je ne pourrais certes pas être sur place mais je souhaite à toutes celles et ceux qui y sont d'en profiter, si ça démarre! :-)
SupprimerBonjour à tous,
RépondreSupprimerTout d'abord félicitations pour la tenue de ce blog qui est vraiment plaisant à parcourir.
Juste un petit point de précision. En 1998 la migration finale du magma (sismicité depuis -5km sous le niveau de la mer) s'était faite en trois jours depuis la Plaine des Sables jusqu'au système central. Ici, nous avons également noté cette migration depuis le cratère Sery jusqu'au sommet, toujours sur le même axe, sauf que la migration est plus lente et la magnitude des séismes est moins importante (certains des séismes détectés aujourd'hui ne l'étaient pas en 1998).
Pour ce qui est des caméras, il y a en effet une question de budget mais aussi et surtout de rapatriement des données et de stockage car toutes les données sont collectées par WIFI et le réseau offre très peu de marge de manœuvre dans la zone.
Bonne journée à tous,
Guillaume
Bonjour Mr Boudoire.
SupprimerTout d'abord merci de la précision concernant le réseau de webcams, sujet qui, à n'en pas douter, sera forcément amené à progressé dans les années à venir, en partie pour les raisons évoquées dans le commentaire plus haut, les limites techniques ne pouvant être vaincues qu'à l'aide des budgets conséquents.
Merci ensuite pour les précision concernant l'éruption de 98: les différents commentaire l'abordant permettent d'avoir une vision plus claire de la comparaison qui a été rapidement faite avec la situation actuelle.
Enfin, sur un plan plus personnel, merci pour votre remarque positive concernant ce blog :-)
Salut Guillaume,
SupprimerOui, on est sur le même axe (ouest-est) qu’en 1998, mais le Cratère Séry est quand même franchement dans l’Enclos, à seulement 1.5 kilomètres des cratères sommitaux. Il y a donc eu « migration » sur 1 à 1.5 km en horizontal, ce qui n’est pas non plus énorme à mon sens. Et puis pour notre cas actuel, il n’y a visiblement eu aucune sismicité plus profonde que -7 km et plus à l’ouest (Plaine des Cafres, Plaine des Palmistes…). La question est simple : ce magma profond il vient d’où ?
Ce qui est certain, c’est que ces phénomènes post-2007 vont permettent de mieux comprendre la plomberie de Mme Fournaise, et il y en a besoin !
Enfin, cela semble se calmer sérieusement là-haut, que ce soit en termes de sismicité et maintenant de déformation ! Oui, on a déjà eu des « pauses géophysiques » avant des éruptions, mais il faut mieux ne pas se tromper, car « annoncer » une éruption imminente (jours à semaines), c’est prendre des risques... Espérons que l’observatoire ait raison, en tout cas.
Bonne journée,
Ludovic
Salut Ludovic,
SupprimerTu as raison pour la migration elle n'est pas aussi marquée sur l'axe qu'en 1998, en revanche pour ce qui est de l'activité sismique sous la Plaine des Palmistes, je te confirme qu'elle a été très marquée en 2014 entre -20 et -15km sous le niveau de la mer. La partie asismique entre -15km et -7km a été et demeure toujours une énigme pour le moment.
Pour ce qui est de la prise de risques, même si ce n'est jamais agréable de se tromper, cela se justifiait par cette remontée assez exceptionnelle en période de vacances scolaires et de fortes fréquentations touristiques (le parking du Pas de Bellecombe était bondé lundi et mercredi). Mieux vaut prévenir que guérir :-) J'espère juste que cela est perçu de cette manière.
Bonne journée également,
Guillaume
En 2014, les quelques bulletins de l'observatoire et bribes d'infos qui nous sont remontés évoquaient une petite activité sismique sous la Plaine des Palmistes. Et tu dis « très marquée »…Est-ce que vous l’associez à une recharge ? Dessinait-elle un trend particulier vers le sud ? Parce que cette zone asismique (absente en 1998), oui, elle fait quand même 8 kilomètres d'altitude, ce qui fait un sacré déficit d'informations, d’autant plus s’il n’est pas lié à un trend au niveau de la sismicité. Recharge ?
SupprimerOui, je suis d’accord : mieux vaut prévenir que guérir. Mais les réunionnais doivent avoir foi en l’observatoire car s’il doit y avoir évacuation un jour, ils ne doivent pas réfléchir une seconde, le temps est précieux. Donc je pense que l’observatoire prend le risque de se décrédibiliser (un peu) si l’éruption n’a pas lieu. Alors, il faut espérer l’éruption, aussi pour cette raison. ;)
Ludovic
Par très marqué, cela est relatif aux autres années. 2014 est la période d'activité sismique sous La Plaine des Palmistes (sans orientation préférentielle) la plus importante depuis 2007 donc oui en ce sens on est en droit de se poser la question de l'existence du lien entre ce que nous vivons aujourd'hui et 2014.
SupprimerPour ce qui est du reste, l'Alerte 1 déclenchée du plan Orsec correspond à "Eruption Probable", et je pense que là tout est dit, qu'il y est éruption ou pas. Affaire à suivre...
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
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