L'IGEPN a mis en ligne ces dernières heures un bulletin spécial concernant la situation de l'édifice, mais l'info est déjà relayée dans la presse internationale (parfois avec quelques hyperlatifs malvenus): de faibles émissions de cendres ont été repérées depuis avant-hier soir, les premières depuis la grosse activité vulcanienne d'avril dernier. Et sur le Tungurahua ce type de situation annonce souvent l'entrée dans une phase plus active.
Rares, très rares sont les images de ces fameuses émissions cendreuses: la seule qui soit facile à
trouver est celle faite par l'un des volcanologues de l'IGEPN avec un appareil photo car sur les images prisent au même moment par la webcam installée à côté de lui, rien: le cadrage de la webcam est trop serré et il a fallu attendre que les cendres montent au-dessus des nuages pour qu'elles puissent être photographiées '"a mano".Emission de cendres l'après-midi du 27 juillet, vue de l'observatoire. Image: P.Espìn OVT/IG-EPN |
Conjointement aux émissions de cendres la sismicité est aussi en hausse (bien qu'elle soit encore considérée comme faible) en particulier le nombre de secousses liées aux mouvements de fluides. Mais ce qui révèle que la situation est peut-être proche du départ d'une activité ruptive, c'est la déformation enregistrée. Comme souvent c'est le versant nord qui est le plus affecté par une gonflement (inflation) qui a débuté en juin dernier et atteint actuellement une valeur supérieure à ce qu'elle a connu pendant l'éruption d'avril dernier.
Evolution de la déformation sur le flanc nord-nord-est sur une année. Le pic actuel, à droite, est bien marqué. Image: OVT/IG-EPN |
Au vu de ces résultat il est possible que je sois obligé de faire une mise à jour ce soir ou un nouveau post dans les jours qui viennent car une activité plus importante peut démarrer rapidement.
Affaire à suivre.
Source: IG-EPN
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