25 juin 2014

Une bonne nouvelle pour les habitants proches du volcan Pacaya

Le Pacaya est un volcan Guatémaltèque célèbre chez les volcanolphiles, de part son activité assez fréquente, souvent juste esthétique, parfois excessive et dangereuse, et sa grande accessibilité. Cependant, malgré cette activité, il est relativement peu surveillé par rapport aux autres volcans très actifs du Guatemala, le Fuego et le Santiaguito. Cela est en passe d'être changé car un projet élaboré par des membres du Michigan Tech Institut vise à compléter et optimiser son système de
surveillance.

Le projet en question, budgétisé à 100 000 US$, fait partie d'un projet plus vaste, le Gesoscientist Without Borders ("Géoscientifiques sans Frontières") supporté par le fond SEG -Society of Exploration Geophysicists- qui a pour vocation de promouvoir des actions à but humanitaire menées par des géoscientifiques (géologues, géophysiciens, géochimistes etc., bref toutes celles et ceux qui aiment étudier et comprendre le fonctionnement de notre planète).

Trois chercheurs en particulier, Rudiger Escobar Wolf (Ingenieur), Thomas Oommen (Assistant Professeur) et Gregory Waite (Géophysicien) ont déjà été voir au Guatemala les équipes de l'INSIVUMEH et de l'Institut de Géographique National. Ils en ont aussi profité pour prendre contact avec les gestionnaire du Parc National et les autorité des communes alentours, directement sous la menace des éruptions de ce volcan. Ils ont aussi fait une reconnaissance destinée à commencer de planifier la mise en place de divers outils dont des GPS, sismomètres...et une ou des caméras haute résolution qui, sait-on jamais, seront peut-être disponibles via le web, un peu à l'image de celle installée cette année sur le Fuego (déjà par le Michigna Tech Institut d'ailleurs).

Un spatter Cone en éruption sur le volcan Pacaya, décembre 2004
Un spatter-cône actif dans le cratère sommital du Cône Mac Kenney, le cône actif du volcan Pacaya, en décembre 2004. Image personnelle
Visiblement le projet prévoit de former les diverses agences Guatémaltèques impliquées dans la gestion des risques volcaniques (INSIVUMEH, CONRED etc) puis de les laisser gérer le matériel. Les données qu'il produira pourront être exploitées par des étudiants en Géosciences afin qu'ils puissent mener leurs travaux et participer à l’amélioration de la gestion des risques.

C'est, on peut le dire, un beau projet qui, on peut l'espérer, permettra aux populations locales de dormir un peu plus sur leurs deux oreilles.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire